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Le Cinéma d'Abbas Kiarostami

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

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Abbas Kiarostami est un cinéaste iranien ainsi que  fondateur du département du cinéma à l’institut de développement intellectuel des enfants et des jeunes adultes. Durant son mandat à l’institut, Kiarostami réalise plusieurs court-métrages qui sont remarqués dans les festivals. Par la suite, il réalise son premier film Le Passager, en 1974. Abbas Kiarostami s’intéresse beaucoup à l’image des enfants dans ses films. Le Passager sera donc sa première exploration du thème de l’enfant pour mieux parler de l’adulte. Par l’entremise des enfants, Kiarostami nous fait réfléchir sur la société. Par la suite toujours de manière à faire réfléchir ainsi qu’à montrer l’Iran tel qu’il est, Kiarostami réalisa également en 1990, Close Up ainsi qu’en 1994 Au travers des oliviers. En 1996, il réalise le film Le Goût de la cerise (qui lui fera d’ailleurs gagner la palme d’or en Cannes)  et en 2003, il réalise également Ten et Copie Conforme. Malheureusement, Abbas Kiarostami a décidé de ne plus faire de film en Iran, car la censure est trop présente et l’empêche de créer ses œuvres ainsi que d’avoir une opinion qui serait à l’encontre du pouvoir présent en Iran. On peut penser à Jafar Panahi, réalisateur iranien, qui a été condamné à six ans de prison et vingt ans sans quitter le pays. Il ne peut également plus faire de films en Iran.

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« passer pour le célèbre réalisateur Makhmalbaf auprès d’une famille iranienne.

Lorsque la famille apprend qu’il leur a menti, ils l’amènent au tribunal et l’homme ira en prison pour fraude.

Il faut savoir que ce film est une histoire vraie, même le personnag e du fraudeur est joué par le vrai homme qui a menti à la famille.

Kiarostami a reconstitué les faits du film, ce qui semble rejoindre davantage le documentaire.

Close Up à pour thème, les relations humaines.

Le regard que pose Kiarostami sur l’être huma in représente vraiment la réalité de l’Iran.

«[Le film] est une réflexion sur le cinéma, mais également un brillant exposé sur la recherche d’identité» dit Élie Castel, dans la revue Repère.

Effectivement, on peut remarquer le personnage de Sabzian rêve d’être réalisateur, mais qui finalement devient l’acteur de son propre mensonge montre bien que Sabzian cherche sa voix.

Le pouvoir du cinéma sur les gens est mis de l’avant, car Kiarostami fait un film «faux» afin de montrer le vrai.

Cette façon de trav ailler sert à ce que le spectateur s’interroge davantage sur le contenu de Close Up.

La fiction documentée est voulue par Kiarostami, il le démontre par la mise en scène du procès qui est tourné durant le procès réelle de M.

Sabzian .

Malgré l’intégration d’une scène réelle dans Close up, il ne faut pas oublier que le film reste une fiction.

Kiarostami aime intégrer ce genre de scène, car cela accentue l’effet de réalité afin de montrer des problèmes sociaux précis tel que le problème de la justice en Iran.

Chaque scène de Close up, entrainent des questions chez le spectateur et ces questions ne sont pas nécessairement répondu.

« Je préfère offrir plusieurs interprétations possibles, pour laisser le spectateur libre de choisir».

En eff et, Kiarostami, utilise une structure narrative de questionnement, ce qui revient sur le thème général des relations humaines ainsi que la recherche d’identité.

Le spectateur est touché par le personnage de Sabzian, car. »

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