Le cinéma indien : Bollywood
Publié le 04/04/2013
                            
                        
Extrait du document
Introduction
Bollywood, contraction de Bombay et Hollywood, est un terme inventé dans les années 80 par un journaliste pour désigner la rivalité avec Hollywood. Ce genre a longtemps été ignoré du grand public, car beaucoup trouvait ce style kitsch et sans grand intérêt. Mais aujourd'hui la tendance s'inverse et l'Inde débarque sur nos écrans.
Longtemps méprisés par les intellectuels du pays et ignorés à l’étranger, les films Bollywood se voient enfin reconnus avec, en 2002, la nomination de Lagaan aux Oscars. La même année, la sélection à Cannes d’une autre grande production, Devdas, officialise cette reconnaissance mondiale.
Calqués sur Hollywood, une véritable économie cinématographique s’est donc développée très vite à Bombay autour des studios de cinéma, les premières salles de cinéma sont apparues et un "star-system" a émergé.
«
                                                                                                                            divertissement bassement populaire, tout comme le sont devenus la 
danse et le théâtre, et les actrices sont reléguées au rang de prostituées 
(dans les films des origines, les premiers rôles féminins seront d’ailleurs 
tenus par des hommes).
                                                            
                                                                                
                                                                    Mais les sujets évoluent, les réalisateurs se font 
de plus en plus nombreux, et plutôt que de se cacher derrière la facile 
neutralité de la mythologie, osent s’attaquer à des thèmes plus 
contemporains, stigmatisant certains travers de la société indienne.
                                                            
                                                                                
                                                                     
Mais c’est avec l’avènement du cinéma parlant, dans les années 1930, que 
le cinéma indien va réellement prendre la forme  qu’on lui connaît 
aujourd’hui, et susciter un engouement considérable.
                                                            
                                                                                
                                                                    Car le cinéma qui 
parle, c’est aussi pour l’Inde le cinéma qui chante  : l’importante culture 
musicale indienne se sert du cinéma comme tremplin.
                                                            
                                                                                
                                                                    C’est l’époque des 
grands studios, qui produisent des comédies musicales ce qu’aujourd’hui 
l’on appelle (à tort) «  Bollywood  »  : durée extravagante des films (de 
deux à quatre heures), numéros musicaux venant interrompre l’histoire 
toutes les vingt minutes, romances impossibles et déchaînement total 
dans les couleurs et les décors 
Sous  l’impulsion de cinéastes comme le regretté Raj Kapoor, Bimal Roy, 
Son âge d’or, la comédie musicale à l’indienne le connaît dans les années 
1950  ou encore l’immense Guru Dutt.
                                                            
                                                                        
                                                                    Grâce à eux, le cinéma indien 
devient  partie prenante du septième art mondial.
                                                            
                                                                                
                                                                     
Mais l’apparition de la télévision, et la lassitude du public vis -à -vis des 
mêmes thèmes toujours rabâchés oblige les cinéastes à innover.
                                                            
                                                                                
                                                                    Mais ce 
sont surtout les genres qui se diversifient, notamment à partir des  années 
1970  : la violence, jamais sanguinaire toutefois, entre dans le cinéma 
indien, par le biais de westerns mythiques comme Sholay , immense 
succès de 1973, de polars ou de films d’horreur.
                                                            
                                                                                
                                                                    La formule ne change 
pas  : on danse après avoir tué, on danse m ême quand on meurt d’effroi.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Aujourd’hui, l’industrie cinématographique indienne est plus forte que 
jamais.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ses stars, à commencer par Shahrukh Khan, le héros de Devdas, 
sont déjà devenues des légendes.
                                                            
                                                                                
                                                                    Les films s’exportent partout dans le 
Tiers- Monde, de  l’Asie à l’Afrique, sous -titrés ou non.
                                                            
                                                                                
                                                                    Les bandes-
originales se vendent comme des petits pains et s’écoutent partout, même 
des boîtes branchées.
                                                            
                                                                                
                                                                     
II-Particularité  du cinéma indien  	
II-1) La m usique  dans  les  film s indien 	
Mais la principale différence avec l es films occidentaux réside dans la place 
de la musique filmi  qui  est le nom donné à la musique composée pour les 
films 	indiens , et notamment pour les intermèdes musicaux dansés	, 	
obligatoires.
                                                            
                                                                                
                                                                    Certains films ne sont bénéficiaires que grâce aux revenus 
engendrés par leur 	bande originale .
                                                            
                                                                                
                                                                    	
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