Devoir de Philosophie

L'expédition d'Egypte au cinéma

Publié le 18/03/2014

Extrait du document

egypte

comment planter, comment faire sortir de l'eau par des moulins à vent «. Malgré son infirmité, Caffarelli est un des hommes indispensables de la campagne d'Égypte. A Paris, il assiste Bonaparte dans le choix des savants, des ingé¬nieurs et des artistes de l'ex¬pédition. En Égypte, il reste le meilleur intermédiaire entre le futur empereur et son étrange cohorte de scienti¬fiques. Caffarelli choisit les ré¬gions et les sites à étudier. Il fait partie du cercle restreint qui rédige les statuts de l'Ins¬titut d'Egypte, dont il sélec¬tionne les premiers membres. Enfin, il est chargé de tous les travaux de fortification effec¬tués à travers le pays.

En 1985, le critique Serge Da-ney s'enthousiasme pour le film et son emblématique personnage : « Enfin, un film démesuré ! Enfin un film-monde ! Adieu Bonaparte ne ressemble à rien ; ne peut ressembler à rien. Car cette fresque est intimiste, cette vi-sion est dialectique et ce bor¬del est logique. Entre Bona¬parte et le peuple égyptien, fragile passerelle entre deux mondes, il y a Caffarelli. Offi¬cier de génie, savant, socialis¬te utopique, homosexuel. Pas comme les autres. Le film ne nous dit pas que tout cela est bien loin de nous et que tout le monde avait ses raisons. Il dit qu'il est des détours né-cessaires. Car l'Égypte con-quise ne sera plus jamais la même, Aly non plus. Plus Chahine respecte ces dé¬tours, plus il s'enivre de dia¬lectique (non seulement celle de l'histoire, mais aussi celle du discours amoureux), plus il est obligé d'aller, scène après scène, ellipse après el¬lipse, droit à l'essentiel. «

egypte

« Blessé lors du siège de Saint­ Jean-d' Acre, Caffarelli re­ trouve une dernière fois Aly avant de mourir.

Regard personnel de Chahine sur la campagne d'Égypte, Adieu Bonaparte dresse un bi­ lan contrasté de l'occupation française : «Je n'aimais pas que l'on parle de Bonaparte comme d'un civilisateur:, en oubliant de mentionner les seules choses positives que nous avions gardées de lui en Égypte.

Il avait amené avec lui des savants.

» « Enfin un film démesuré» L e film brosse un fascinant portrait du général Caffa­ relli, « le savant qui voulait apprendre aux Égyptiens comment planter, comment faire sortir de l'eau par des moulins à vent» .

Malgré son infirmité, Caffarelli est un des hommes indispensables de la campagne d'Égypte.

A Paris, il assiste Bonaparte dans le choix des savants, des ingé­ nieurs et des artistes de l'ex­ pédition.

En Égypte, il reste le meilleur intermédiaire entre le futur empereur et son étrange cohorte de scienti ­ fiques.

Caffarelli choisit les ré­ gions et les sites à étudier.

Il fait partie du cercle restreint qui rédi~e les statuts de l'Ins­ titut d'Egypte, dont il sélec­ tionne les premiers membres.

Enfin, il est chargé de tous les travaux de fortification effec­ tués à travers le pays.

En 1985, le critique Serge Da ­ ney s'enthousiasme pour le film et son emblématique personnage : « Enfin, un film démesuré ! Enfin un film­ monde ! Adieu Bonaparte ne ressemble à rien ; ne peut ressembler à rien.

Car cette fresque est intimiste, cette vi­ sion est dialectique et ce bor­ del est logique .

Entre Bona­ parte et le peuple égyptien, fragile passerelle entre deux mondes, il y a Caffarelli.

Offi­ cier de génie, savant, socialis ­ te utopique, homosexuel.

Pas comme les autres.

Le film ne nous dit pas que tout cela est bien loin de nous et que tout le monde avait ses raisons.

Il dit qu'il est des détours né­ cessaires .

Car l'Égypte con­ quise ne sera plus jamais la même, Aly non plus .

Plus Chahine respecte ces dé­ tours, plus il s'enivre de dia­ lectique (non seulement celle de l'histoire, mais aussi celle du discours amoureux), plus il est obligé d'aller, scène après scène, ellipse après el­ lipse, droit à l'essentiel.

». »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles