L'Egypte dans le cinéma muet

« The Oust of Egypt, d'après une pièce d'Alan Campbell, la momie d'une princesse re­ vient à la vie dans un musée new-yorkais.

His Egyptian Af­ finity, de A.

E.

Christie, voit une princesse morte il y a trois mille ans retrouver son fiancé, mais ils sont poursuivis par leur ancien ennemi, lui aussi réincarné.

L'Angleterre s'y attelle à son tour avec The Wrath of the Tomb, littéralemenr Le Cour ­ roux de la tombe, toujours en 1915 : c'est l'histoire du fan­ tôme d'une princesse à la re­ cherche de son meurtrier dans les rues de Londres ...

et probablement la naissance du film d'horreur gothique .

Film américain, The Modern Sphinx ne recule pas devant les allers et retours : une jeu­ ne Égyptienne endormie par son père astrologue se ré­ veille trois mille ans plus tard .

Elle vit alors une tragique his­ toire d'amour et finit par se suicider ...

pour se retrouver finalement bien vivante dans l'Égypte ancienne .

Il ne reste aucune copie du Cléopâtre (1917) de J.

Gor­ don Edwards, le grand-père de Blake Edwards , tout à la gloire de Theda Bara .

Celle qui prétendait être née au pied des pyramides s'appela it en fait Theodosia Goodman et avait vu le jour à Cincinnati, Ohio.

La Flamme éternelle, qui reprend le thème de la jeune Égyptienne réincarnée à l'é poque moderne, est l'un des premiers succès du Fran­ çais Maurice Tourneur à Hol­ lywood en 1917.

Moins. »