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science-fiction, cinéma de - cinéma.

Publié le 18/05/2013

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science-fiction, cinéma de - cinéma. 1 PRÉSENTATION science-fiction, cinéma de, panorama de la production cinématographique de science-fiction. Si, à l'origine, le genre de la science-fiction est bien essentiellement littéraire, il faut attendre les romans de Jules Verne pour qu'il connaisse ses premiers grands succès. Par la suite, la science fiction a beaucoup inspiré la bande dessinée, le cinéma et la télévision. Privilégiant des thèmes comme le voyage dans l'espace, la vie extraterrestre et la cité du futur, les films de science-fiction sont apparus dès l'époque du cinéma muet et constituent, de nos jours, un volet important de la production cinématographique, à la fois sur le plan artistique et commercial. 2 LES PIONNIERS Cinéma de science-fiction Du Golem de Paul Wegener à Matrix des frères Larry et Andy Wachowski, en passant par Stanley Kubrick, Ridley Scott ou encore Steven Spielberg, la science-fiction a traversé l'histoire du cinéma -- essentiellement anglo-saxon -- depuis ses origines au début du XX e siècle. Fondés sur des innovations technologiques en perpétuelle évolution, le genre et ses principales thématiques se nourrissent des visions éminemment personnelles et originales des scénaristes et des réalisateurs. En ce sens, à la fois spectaculaire et intime, le cinéma de science-fiction place l'imaginaire au coeur de son identité et de son fonctionnement. © Microsoft Corporation. Tous droits réservés. À l'ère du muet, le Français George Méliès est généralement reconnu comme le véritable pionnier de la science-fiction avec le Voyage dans la lune (1902) et Voyage à travers l'impossible (1904). Par la suite, l'Américain Stuart Paton adapte 20 000 lieues sous les mers (1916), et les Soviétiques Yakov Protozanov et Lev Koulechov réalisent respectivement Aelita (1916) et le Rayon de la mort (Lutch Smerti, 1925), tandis que l'Allemand Fritz Lang donne le premier chef-d'oeuvre du genre : Metropolis (1926), une vision apocalyptique de la vie urbaine au XXIe siècle, suivi d'Une femme sur la Lune (Die Frau im Mond, 1929). 3 L'ENTRE-DEUX-GUERRES À l'arrivée du parlant, l'Américain David Butler tourne le parodique Just Imagine (1930) et Abel Gance raconte la future destruction de la planète dans la Fin du monde (1931). Kurt Bernhardt décrit ensuite avec réalisme le creusement d'un tunnel sous l'Atlantique dans le Tunnel (1933), puis Alexandre Korda et le romancier H. G. Wells coécrivent la Vie future (Things To Come, 1936) de William Cameron Menzies, et Richard Pottier signe le Monde tremblera (193...

« Le thème des voyages intersidéraux, après s’être quelque peu essoufflé à la fin des années cinquante, connaîtra un nouvel essor, en rapport avec l’intensification des programmes spatiaux des années soixante, grâce à deux films innovants : la Planète des singes (Planet of the Apes, 1967) de Franklin Schaffner et surtout l’admirable 2001, l'Odyssée de l'espace (2001, A Space Odyssey, 1968) de Stanley Kubrick. Il faut noter que certains films évoquant la fin du monde et la tentation de l’exil sur d'autres planètes , comme le Choc des mondes (When Worlds Collide , 1951) de Rudolph Maté, sont des métaphores à peine voilées des enjeux et des angoisses de la guerre froide. 5. 2 Le péril atomique Après l’anéantissement d’Hiroshima et de Nagasaki par une bombe atomique, le cinéma de science-fiction exploite la peur de l’atome, brodant sur le thème des mutations et des insectes géants, enfants de la bombe.

On voit apparaître sur les écrans des fourmis géantes dans Des monstres attaquent la ville (Them, 1954) de Gordon Douglas, des araignées géantes dans Tarentula (1954) de Jack Arnold et même des mantes religieuses géantes dans la Chose surgie des ténèbres (The Deadly Manthis, 1957) de Nathan Juran. De même, certains films américains mettent en scène des monstres préhistoriques revenus à la vie au lendemain d’explosions nucléaires, comme le Monstre des temps perdus (The Beast of 20 000 Fathoms, 1953) d’Eugène Lourié ou It Came From Beneath the Sea (1955) de Robert Gordon.

Mais le chef-d’œuvre du genre demeure incontestablement le film japonais Godzilla (Gojira, 1954) de Inoshiro Honda.

Sur le thème des méfaits de la radioactivité, Jack Arnold montre, quant à lui, un être humain qui rapetisse jusqu’à disparaître dans le film très original l'Homme qui rétrécit (The Incredible Shrinking Man, 1957). Dans une veine plus réaliste, d’autres films racontent l’odyssée d’un groupe de survivants de la bombe, tels les Cinq Survivants (Five, 1951) de Arch Oboler, le Monde, la Chair et le Diable (The World, The Flesh and the Devil, 1959) de Ranald McDougall et le Dernier Rivage (On the Beach, 1959) de Stanley Kramer. 5. 3 Les envahisseurs Spielberg (Steven), Rencontre du troisième type Dans Rencontre du troisième type, différentes manifestations de vie extraterrestre sur la Terre (disparitions inexpliquées, ovnis) sont envisagées par les deux personnages principaux commeautant de tentatives de contact avec les Terriens.

Classique du cinéma de science-fiction, le film est notamment interprété par Richard Dreyfuss et François Truffaut.

Rencontre du troisième type(Close Encounters of the Third Kind, 1977) de Steven Spielberg.The Everett Collection, Inc. La science-fiction américaine use, dans les années 1950, de métaphores plus ou moins transparentes dans le but de sensibiliser le peuple américain à la menace soviétique, et met souvent en scène des extraterrestres pour alimenter cette propagande. À l'exception du Jour où la terre s'arrêta (The Day the Earth Stood Still, 1951) de Robert Wise et de The Man From Planet X (1951) d’Edgar G.

Ulmer, aux accents nettement pacifistes, les films d’extraterrestres vantent généralement la force et la combativité des USA.

Parmi les mieux réalisés, on retiendra la Chose d'un autre monde (The Thing, 1951) de Christian Nyby, Invaders From Mars (1953) de William Cameron Menzies, le Météore de la nuit (It Came From Outer Space, 1953) de Jack Arnold, les Survivants de l'infini (This Island Earth, 1955) de Joseph Newman, et l'Invasion des profanateurs de sépultures (Invasion of the Body Snatchers, 1956) de Donald Siegel. 6 LE FILM DE SCIENCE-FICTION DANS LE MONDE. »

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