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Ceterum censeo Carthaginem esse delendam

Publié le 12/02/2022

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« Ceterum censeo Carthaginem esse delendam Mais par ailleurs je pense qu'il faut détruire Carthage C'est par cette phrase, selon la légende, que Caton concluait tous ses discours au Sénat pour rappeler que Carthage, à nouveau florissante après la défaite qu'elle avait subie durant la seconde guerre punique, resterait un danger et une menace pour Rome, tant qu'elle ne serait pas détruite: une telle ténacité finit par payer, puisqu'en 146 avant J.-C., Rome déclara une nouvelle fois la guerre à la cité punique et l'anénantit.

Cette anecdote est rapportée par de nombreux auteurs (Plutarque, Vie de Caton, 27, 2; Diodore de Sicile, 34, 33, 3 ; Valère Maxime, 8, 15, 2 ; Florus, 1, 31, 4 ; Velleius Paterculus, l, 13, 1 ; Aurelius Victor, De viris illustribus, 47) et Cicéron place une phrase similaire dans la bouche de Caton (cf.

Cato Maior, 6, 18), bien que l'origine exacte de cette for111ule, qui finit par devenir le symbole d'une opiniâtreté acharnée qui frise l'entêtement, ou qui signifie qu'il faut d'abord te1111iner une chose avant d'en commencer une autre, n'est pas connue.

Cette sentence est souvent citée sous la f01111e abrégée Delenda Carthago, notamment en italien, en français et en anglais, et elle inspira une réplique célèbre à G.

Giusti qui, s'insurgeant contre la domination autrichienne en Italie, affiï111ait que chasser les Autrichiens d'Italie était pour lui comme détruire Carthage pour Caton - c'est-à-dire un point essentiel qui primait sur tous les autres.

Finissons par quelques reprises plus récentes: l'une d'E.

Romagnoli (un spécialiste de t'Antiquité du début du vingtième siècle) : Ceterum censeo philologiam esse de/endam, >, dont l'horrible signification ne mérite pas de commentaires ! et l 'encore plus ignoble Delenda est Bagdad attribué à G.

W.

Bush (cf.

Martinez 106).. »

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