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Chacun aime son propre travail

Publié le 08/05/2022

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« Dâs yàp TO olKEiov ipyov ciya1r; Chacun aime son propre travail L'expression est empruntée à Aristote (Ethique de Nicomaque, 1167 b 34 sq .), qui évoquait en fait les artisans qui aiment leurs œuvres bien davantage que ces œuvres ne les aimeraient si elles étaient vivantes, mais, extraite de son contexte, notre expression devint le symbole de la relativité des goûts, surtout à propos des différentes activités humaines, concept du reste déjà présent chez Homère (Odyssée, 14,228); chez Archiloque (fr.

25, 2 West) et chez Pindare (Pythiques, 10.

60).

Dans la littérature latine, ce topos est également présent chez Cicéron (Epi~îtu/ae ad Atticum, 14.

20.

3; De_finibus.

5, 2, S; Tuscu/anae disputationes, 5.

63 [sous la fo1111ulation Te tua me delectant mea., > ]), Horace (Ep., I, 1, 81 ; 2, 2, 58), Pline l'Ancien ( 14, 8, 71 ; 28, 18, 67), Properce (2, l.

43 sq.) et Ovide (Epistulae a Ponta, 1, S, 35 sq.

; 2, S.

60 sq.

).

Signalons surtout la fo11111.1le Suum cuique pulchrum est, >, que Cicéron emploie à propos des auteurs tragiques dans les Tusculanae disputationes (S.

22, 63) et que Walther répertorie pa1111i les sentences médiévales (30942b).

Dans l'Orator (43, 147), Cicéron présente la fonnule selon laquelle il est défendu Artem pudere proloqui quam factites,. »

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