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Connais-toi toi-même. Socrate. Commentez.

Publié le 22/02/2012

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socrate
• Souvent attribuée à Socrate (469-399 av. J.C.), cette formule figurait en fait parmi d'autres du même ordre, sur le fronton du temple de Delphes. C'est là que le philosophe grec l'a découverte avant d'en faire sa devise. • Les textes antiques dans lesquels cette formule se trouve commentée sont nombreux. Non pas, bien entendu, des textes de Socrate lui-même car on sait que l'enseignement de celui-ci fut oral et qu'il témoignait d'une profonde méfiance vis-à-vis de l'écriture. C'est donc à travers l'oeuvre d'un de ses disciples, Platon (-428, —348), qu'on connaît — mais avec quelle fidélité ou quelle distorsion ? — la pensée de celui qu'on s'accorde souvent à reconnaître comme le fondateur véritable de toute réflexion philosophique.

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« Type : EXPLICATION D'UNE PENSEE Sujet : « Connais-toi toi-même », disait Socrate.

Mais par quels moyens et jusqu'à quel point est-il possible d'y parvenir ? INTRODUCTION SoCRATE passant un jour devant le temple de Delphes lut sur le fronton cette inscription : « Connais-toi toi-même.

:1> Ce fut pour lui une révélation.

Il y découvrit comme un résumé de cette « sagesse :.

qu'il cherchait à définir.

Mais en quoi con­ siste exactement cet idéal socratique ? Comment SocRATE l'en­ tendait-il? N'avons-nous pas aujourd'hui des moyens supérieurs , à ceux dont disposait le ppilosophe grec ? Cette connaissance n'est-elle pas limitée ? Jusqu'à quel point ? 1.

- Ce que signifie le « connais-toi toi-même >> de Socrate a) Ce qu'il ne signifie pas.

1.- Ce n'est pas, pour lui : c: connaître son sauoir '>, car pour SocRATE, « connaître :~>, c'est la « sagesse ».

Et la sagesse n'est pas un simple savoir, C'est pourquoi, il s'en prend à HIPPIAS qui étalait son savoir et son savoir-faire.

2.

- Se « connaître :~>, n'est pas non plus, pour lui, une simple connaissance concrète de soi-même : les manières d'être corporelles, les habitudes, etc ...

le caractère, les passions ...

ceci n'est que l'apparence du moi ; ce n'est pas le vrai moi.

Ce n'est qu'un « moi :1> particulier.

Et la vraie science porte sur « l'homme » indépendamment de SocRATE et HIPPIAS ...

-89-. »

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