Développer et justifier cette maxime : Contentement passe richesse.
Publié le 17/05/2012
Extrait du document
Les beautés de la nature, qui s'offrent en spectacle à tout le monde, sont supérieures aux créations des arts; une habitation modeste vaut un palais, et, pour descendre encore plus bas, un appétit robuste, conséquence ordinaire d'un travail modéré, est préférable aux excitations que produisent les mets les plus recherchés; on est l'esclave de ses domestiques plus encore qu'on n'est leur maître ...
«
Developpement.
Pauvl'eté n'est pas vice , disait-on it un homme
d'esprit.
- Non, répondit-il, c'est bien pis'.
Sans
doute il voulait marquer par lit qu'il est plus facile de
se
corriger de ses vices que d'acquérir des richesses, et
même
quclque\ois de sortir de la plus extrême pauvreté.
Cependant les
richesses, on l'a dit bien des fois, (sou
vent, il est vrai, dans le même sentiment que le renard
parlant des raisins), les richesses ne suffisent pas it
donner le bonheur.
" Cn homme fort riche, dit La Bruyère, peut manger
"
des entremets, faire peindre ses lambris et ses alcôves,
, jouir d'un palais à la campagne ct d'un autre à la ville,
, avoir un grand érruipage, metti·e un duc dans sa fa
" mille et faire de son fils un grand seigneur : cela est
" juste et de son ressort.
ll'lais il appartient peut-être ù
'' d'aut1·es de vivre contents.
,
La Bruyère oublie toutefois une des grandes satisfac-
.
tions
que peuvrnt procurer les richesses aux personnes
généreuses: le plaisir de faire dn hien it leurs semblables,
c'est-it-dire le plaisir le plus noble qui soit donné à
l'homme de
ressentir sur la teno, ct que le pauvre ne
peut goûter, ni aussi
pl1~incment, ni aussi souvent que
le riche.
Mais si l'on excepte cette jouissance d'un ordre
si éleYé, e' est a vee raison, qu'on répétera, les paroles
de l'auteur des Caractères : il appartient peut-être à
d'autres qu'aux riches de vivre contents.
C'est qu'en effet, les plaisirs que procure la posses-
L Nos pères disaient: Pauvreté n'est pas vice; mais c'est
une espèce de ladrerie : chacun la fuit..
»
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