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Dieu est mort Nietzsche

Publié le 15/09/2015

Extrait du document

dieu
« La grandeur de cette action n’est-elle pas trop grande pour nous ? Ne nous faut-il pas devenir nous-mêmes des dieux pour paraître dignes de cette action? Il n’y eut jamais d’action plus grande. »
« Après que le Bouddha fut mort, on montra encore des siècles durant son ombre dans une caverne — ombre formidable et effrayante. Dieu est mort; mais telle est la nature des hommes que des millénaires durant peut-être, il y aura des cavernes où l’on montrera son ombre. Et quant à nous autres — il nous faudra vaincre son ombre aussi ! »
«N’entendons-nous rien encore du bruit des fossoyeurs
 
qui ont enseveli Dieu? Ne sentons-nous rien encore de la
 
putréfaction divine? — Les dieux aussi se putréfient!
 
Dieu est mort ! Dieu reste mort ! »


dieu

« Dieu est mort Nietzsche ~ Toute l'œuvre philosophique de Nietzsche (1844- 1900) retentit du bruit de cette découverte de la mort de Dieu et s'attache à en explorer les conséquences dans l'ordre de la philosophie, de la politique et de la morale.

Lorsque, dans le prologue de Ainsi parlait Zarathoustra (1883), le héros nietzschéen retourne au monde, son premier mouvement est de s'étonner de sa rencontre avec un saint qui a consacré sa vie à la prière : «Serait-ce donc possible! Ce vieux saint dans sa forêt, il ne l'a donc pas encore appris que Dieu est mort!,.

Au principe de cette œuvre où philosophie et poésie se conjuguent, la mort de Dieu est posée comme l'inéluc­ table point de départ de toute réflexion et même de toute existence authentiques.

C'est, cependant, dans Le Gai Savoir (1882) que cette disparition fondamentale de Dieu est affirmée avec le plus d'ampleur et peut-être avec le plus de force dans l'aphorisme 125.

Nietzsche y met en scène un person­ nage, l'« insensé», porteur de vérité face à l'incrédulité ou à l'indifférence du monde.

C'est la mort de Dieu qu'il annonce sans espoir de se faire entendre : «Où est Dieu? cria-t-il, je vais vous le dire! Nous l'avons tué- vous et moi! Nous sommes tous ses meur­ triers!,.

~ La proclamation de la mort de Dieu, tué par les hommes, ne s'écarte pas de l'orthodoxie chrétienne.. »

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