« La pitié est douce. » Jean-Jacques Rousseau, Émile
Publié le 22/02/2012
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Car, poursuit l'auteur, « en se mettant à la place de celui qui souffre, on sent pourtant le plaisir de ne pas souffrir comme lui ». Il y aurait donc une sorte de délectation secrète dans la commisération. Cette proposition peut paraître scandaleusement cynique, tant elle ôte de la moralité à la pitié. Faut-il y voir une validation de l'adage populaire selon lequel « le malheur des uns fait le bonheur des autres » ?
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