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« Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres. » de Romain Gary

Publié le 31/08/2012

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amour

Mais aujourd’hui, le nationalisme flamand avec la N-VA comme représentant n’a plus du tout la même logique. D’abord, l’adversaire à changé, il ne s’agit plus de la bourgeoisie francophone mais des francophones wallons et bruxellois. L’intérêt flamand n’est plus seulement culturel et linguistique mais aussi territorial et politique. L’intérêt flamand, tel que le conçoit le mouvement flamand actuel, est en opposition avec l’intérêt belge. Les contradictions sont nombreuses dans cette nouvelle forme de nationalisme: d’abord, les “Wallons” n’ont pas grand chose à voir avec les “bourgeois francophones” d’hier qui étaient répartis sur tout le territoire, dont les Flandres. Ensuite car il y a eu une immigration énorme de “flamands” en “Wallonie” lors des siècles derniers, les Wallons sont donc en partie flamands. A noter aussi que le nationalisme flamand souhaite conserver Bruxelles peuplée massivement de francophones et de belges d’origines étrangères. Il est impossible d’y avoir une homogénéité culturelle à Bruxelles. Il n’est pas étonnant que les nationalistes soient anti-belges car le niveau fédéral n’est pas homogène mais constitués de communautés et de minorités protégées. Dans ce contexte particulier les nationalistes en viennent à dénoncer l’inefficacité de l’Etat fédéral et d’en remettre la faute sur les Francophones, ils soutiennent l’idée que le Royaume de Belgique est le même qu’en 1830. 

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