Devoir de Philosophie

Melius abundare quam deficere

Publié le 04/03/2022

Extrait du document

« Melius abundare qua,n deficere Mieux vaut trop que pas assez Cette expression, d'usage courant (y compris sous la fc,111,e abrégée Melius abundare), indique qu'il vaut mieux dépasser la juste mesure, pour ne pas risquer de ne pas l'atteindre : la f011,1ule est d'origine médiévale inconnue (même s'il est fréquent dans la littérature d'opposer abundare à deficere).

Ce principe possède une connotation juridique, qu'on peut synthétiser par la fameuse fo111111le Superf/ua non nocent, (< le superflu ne saurait nuire>>, que cite explicitement saint Augustin comme une sentence utilisée par les jurisconsultes (De civitate Dei, 4, 27), et qui correspond à une no1111e du droit testamentaire du Code de Justinien ( 6, 23, 17), se concluant par cette précision : Necessaria praetermissa imminuunt contractus et testatoris officiunt ,·oluntati, non abundans coute/a, >.

Nos langues européennes ont conservé un équivalent de la fo111111le latine, cf.

en français Mieux vaut trop que pas assez ; Abondance de biens ne nuit pas, que Balzac transfc,111ia ( Un début dans la vie, éd.

Lille 1950, 80) en Abondance de chiens ne nuit pas (cf.

Mota 45; 153: LacerdaAbreu, 1 sq.).

Nombreuses sont les reprises littéraires : cf.

par exemple, Jorge Amado, neta d'Agreste, 4.

1, 11.

Pour Quod abundat non vitiat,.

cf.

n.

925.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles