« On rit mal des autres, quand on ne rit pas d'abord de soi-même » Léautaud
Publié le 26/07/2012
Extrait du document
Le cinéaste Woody Allen est, par exemple, le maître incontesté de la dérision. Il suffit de se souvenir de l’un de ses propos, d’ailleurs proposé l’année dernière comme sujet de dissertation, pour s’en rendre compte : « Je ne crois pas à la vie après la mort, mais au cas où, je prendrai des vêtements de rechange «. En réalité, Woody Allen, par ses paroles, rit de ses faiblesses en se moquant de ses propres angoisses face à la mort. Dans le même domaine, mais à un tout autre niveau d’humour, je pense aux acteurs des trois films des « Bronzés «. Ceux-là se connaissent depuis leur jeunesse et c’est cette complicité qui leur a permis de tourner de nombreux films avec un plaisir non dissimulé.
Liens utiles
- La Chanson du Mal-aimé à Paul Léautaud.
- Dans Le Barbier de Séville (1775), Beaumarchais fait dire au personnage de Figaro : «Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer.» En 1988, le comique Pierre Desproges meurt d'un cancer, mal qu'il a longtemps caricaturé dans ses sketches doux-amers. Pourquoi rit-on de situations graves, voire tragiques ? N'y a-t-il pas là une contradiction ? Comment l'expliquez-vous ? Vous répondrez dans un développement composé, illustré d'exemples précis tirés de vos lectures ma
- Texte d’étude : Charles Baudelaire, « L’Ennemi », Les Fleurs du Mal (1857): Le temps mange-t-il la vie ? (HLP Philo)
- QUESTION DU MAL
- Fiche de révision Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire (1857)