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Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d'un coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire ? Franz Kafka

Publié le 22/02/2012

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Pour Franz Kafka (1883-1924), écrire correspondait à un engagement total. Comme Flaubert et Proust avant lui, il entra en littérature comme on entre en religion. Ce sérieux, cette rigueur se retrouvaient tout naturellement dans l'acte de lire qui se situe toujours en amont et en aval du travail de l'écrivain. Dans une lettre en date du 9 novembre 1903, que l'on peut lire dans sa Correspondance (Gallimard), et adressée à Oskar Pollak, il écrit : «Il me semble d'ailleurs qu'on ne devrait lire que des livres qui vous mordent et vous piquent. Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d'un coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire ?»

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