analyse Dom Juan

« Travail de français Réaliser une synthèse à partir d’une représentation théâtrale Berghman, Magali Maintenant que nous avons vu le contexte de dans lequel Dom Juan a été écrit, analysons sa problématique.

Le personnage de Don Juan est un héros baroque inspiré d’un mythe.

La pièce est écrite en proses et se déroule en 5 actes.

Elle met en scène un aristocrate libertin de mœurs et d’esprit.

L’homme de débauche est appelé Dom Juan et est un épouseur à toutes mains.

Dom Juan attaque directement la noblesse, l’aristocratie et l’Eglise en faisant ressortir son hypocrisie. Entamons maintenant l’analyse du fond de la pièce.

Tout d’abord, Molière ne respecte absolument pas les codes aristocratiques.

En effet, dans la scène d’exposition, Sganarelle décrit un portrait peu aimable de son maitre.

Or, jamais à cette époque un valet ne se risquerait de parler ainsi.

Dans la mise en scène de Delcampe, Dom Juan est récepteur additionnel de Sganarelle durant son discours et il ne relève aucunement les propos de son valet, ce qui est improbable à l’époque.

Au contraire, dans la mise en scène de Mesguich, Dom Juan n’est pas récepteur additionnel mais il y a une brisure du quatrième mur car Dom Juan se trouve dans le public.

Au niveau du texte, Molière relève aussi bien les vices sexuels de Dom juan que du libertinage ou de la négligence des codes aristocratiques.

La didascalie à propos de la tabatière est également une provocation car le tabac est formellement interdit par Louis XIV. Ensuite, lors de la deuxième scène, Molière via Dom Juan par le biais de la double énonciation dénonce l’hypocrisie de l’aristocratie au niveau de l’adultère dans « l’éloge de l’infidélité ».

A l’époque, un homme avait de nombreuses aventures connues de tous mais ignorée de tous également.

Dom juan ne s’en cache donc pas et assume son amour des femmes.

Dans la mise en scène de Mesguich, il y a lors de cette scène, la musique Don Giovanni de Mozart pour accentuer la perversité sexuelle du personnage et pour donner une touche de modernité dans la pièce car le phonographe n’est en réalité conçu qu’en 1877. Dans la scène 1 de l’Acte III, D'un côté, Sganarelle représente la croyance populaire, de l'autre, Dom Juan, le libertin qui tourne en dérision toute croyance en la religion ou en la médecine, et choisit plutôt la croyance en la raison en disant que deux et deux font quatre et que quatre et quatre font huit.

Molière utilise Dom Juan pour dire que la religion est à son goût absurde.

Mesguich déguise Sganarelle en médecin pour mettre en évidence ces propos. Dans la scène 2 de l’Acte III, Molière s’attaque également à la religion et à l’Eglise.

Dans celle-ci, Sganarelle et Dom Juan rencontrent un franciscain ayant l’allure d’un pauvre.. »