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Collège: Pensée et créativité

Publié le 26/02/2010

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Sous le terme de " pensée", on classe une grande quantité d'activités mentales : de la pensée créatrice pure, celle qui produit de grandes découvertes ou de grandes oeuvres d'art, à celle, plus modeste, qui nous permet de choisir le menu de notre déjeuner. La capacité d'élaborer une pensée logique est souvent considérée comme le privilège de l'homme. Les études les plus récentes sur le comportement animal, notamment celui de nos plus proches cousins, les chimpanzés, ont montré leur aptitude à développer une réflexion élémentaire. Nous connaissons leur capacité à résoudre certains problèmes, à atteindre certains objectifs. On les oblige, par exemple, à réfléchir pour saisir de la nourriture difficile à atteindre. Les scientifiques se proposent ainsi d'étudier leur aptitude à traiter des idées et des concepts. Il s'agit là de "pensées" à un niveau très élémentaire. Ces capacités nous distinguent du reste du monde animal. Par rapport aux animaux, nous sommes chétifs et vulnérables. C'est peut-être pour assurer notre survie, dans des temps reculés, que nous avons développé notre capacité à formuler des concepts.

« dire pour autant que l'esprit logique soit exclu du champ de la réflexion qui mène à une décision. De l'emploi des concepts Les psychologues reconnaissent que les concepts, ou représentations mentales, sont des outils très importants du raisonnement.Le maniement des concepts implique que l'on dispose d'un "stock" de concepts, lui-même lié à une autre capacité mentale : laperception.

Ainsi, le concept de "fleur" se fonde sur notre expérience personnelle ou sur ce qu'autrui a pu nous apprendre desfleurs.

Si, comme le Petit Prince, la seule fleur qu'un individu connaisse soit la rose, sa représentation mentale de la fleur serauniquement caractérisée par les attributs distinctifs de cette rose.

Mais ce concept lui sera finalement très peu utile pourreconnaître en la pivoine une fleur, puisque la pivoine a des attributs bien différents de ceux d'une rose.

Ce n'est donc qu'enélargissant le concept de fleur, c'est-à-dire en définissant le groupe des fleurs comme l'ensemble des plantes ayant une tige verteet des pétales colorés, qu'il lui sera possible d'identifier d'autres fleurs. Les études réalisées sur les chimpanzés ont montré qu'après avoir appris à identifier plusieurs sortes de fleurs, ces animaux étaientcapables de distinguer, au milieu de nombreuses espèces de plantes, des fleurs qu'on ne leur avait pas encore montrées.

Cettecapacité de se forger des concepts est fort courante chez l'enfant, qui apprend ainsi à classer mentalement les objets qu'ilrencontre. Au fil du temps, la conceptualisation, c'est-à-dire l'aptitude à stocker, organiser, reconnaître et manipuler de plus en plus deconcepts, se complexifie et s'enrichit.Ce processus est essentiellement intellectuel, même si l'intuition y joue également un rôledécisif.

Une fois le nouveau concept formé, la résolution d'un problème posé précédemment devient elle-même un conceptgénéral - c'est-à-dire étendu à toute une classe d'objets - et peut alors être employée à son tour pour appréhender des situationsanalogues ou voisines. La prise de décision À tout moment de notre vie, nous prenons des décisions.

Ces décisions sont souvent banales - choisir entre une pizza ou desspaghettis à la bolognaise - ou parfois plus ardues : déplacer une pièce aux échecs, choisir une carrière, dire "oui" devantmonsieur le maire.

Les décisions logiques demandent que toutes les conséquences possibles d'une action soient envisagées : àpartir de là, le choix de l'action qui paraît la plus avantageuse sera arrêté.

Plus la décision qu'il faut prendre est susceptible dedonner des résultats divers, plus les paramètres qui contribuent au résultat sont difficiles à définir, ce qui rend la décision trèshasardeuse ou très compliquée.

Il est souvent délicat de faire un choix entre deux possibilités complètement opposées : entre 10millions de francs ou 10 ans de vie en plus, que choisiriez-vous ? Une meilleure compréhension de la prise de décision a étéapportée par l'élaboration de programmes informatiques.

Les informaticiens apprirent d'abord le "morpion" aux machines, puisd'autres jeux de stratégie suivirent.

Il s'agissait de trouver un programme qui permette à la machine de prendre la meilleuredécision à chaque coup.

Les procédés décisionnels que l'homme emploie, ont donc servi de modèle pour concevoir ce genre deprogramme.

Aujourd'hui, il est extrêmement difficile de battre un ordinateur aux échecs : à chaque déplacement de pièces, celui-ci est programmé pour choisir entre un nombre plus ou moins important de coups selon la puissance de son programme ; ensuite,il prévoit les coups que son adversaire pourrait jouer et les parades qui sont le mieux adaptées.

L'ordinateur évalue l'avantagestratégique de toutes les combinaisons possibles et arrête son choix sur le déplacement qu'il juge le plus "payant".

Les hommesprennent leurs décisions de manière similaire, à la différence qu'il s'agit de composer avec l'univers et non avec les pièces d'unéchiquier.

Et la capacité humaine à évaluer tous les résultats possibles d'une action est beaucoup plus limitée que celle d'unordinateur. Dans certaines situations, aucune décision ne paraît plus avantageuse qu'une autre.

L'étude mathématique de la prise de décisionet de la stratégie, que l'on appelle "théorie des jeux" est parfois utile dans ces cas-là.

Les applications sophistiquées de cettethéorie sont employées dans des jeux de stratégie compliqués, c'est-à-dire ceux qui simulent une situation réelle.

Dans les écolesde guerre, les officiers sont appelés à choisir la meilleure décision tactique ou stratégique.

De manière assez semblable, lesdécisions qui semblaient d'abord difficiles à prendre s'éclaircissent quand on pose sur le papier toutes les implications possiblesque celles-ci supposent.

Ensuite, on attribue une valeur, positive ou négative, à chacun des cas de figure.

Ce qui permetd'apprécier le "pour" et le "contre" de chaque hypothèse. La pensée créative Pour Edward de Bono, un philosophe anglais, apôtre du "raisonnement latéral", la complexité de l'existence ne s'accorde pastoujours avec les équations de la logique pure.

Le "raisonnement latéral" est destiné à libérer les énergies créatrices individuelles.. »

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