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Exposé Le gaspillage dans les cérémonies et dans les funérailles exemple : mariage, baptême etc.

Publié le 12/01/2024

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« Exposé Le gaspillage dans les cérémonies et dans les funérailles exemple : mariage, baptême etc. Plan Introduction I°) Biographie de l’auteur II°) Le gaspillage dans les cérémonies Conclusion Exposants: Maman Coumba Ndiaye Alphonse Waly Sene Rose Marie Sall Alphonse Diégane Sene Anne Marie Mar Professeur : Introduction Nous nous réjouissons du choix porté sur nos modestes personnes pour animer cet exposé dont le thème revêt une importance capitale pour les élèves.

En effet, parler du gaspillage dans les cérémonies, c’est dépouiller son chef-d’œuvre Une si longue lettre, un livre au programme pour les classes de troisième.

Le roman en question reflète en grande partie la vie de l’écrivaine. Cette vie, ponctuée de haut et de bas, mérite d’être éclairée avant d’entrer dans le vif du sujet.

Qui est alors Mariama BA ? Interrogation difficile à répondre en deux heures voire moins dans la mesure où cerner la personne de la romancière nécessite des pages et des pages au vu de la carrure et de la posture de la dame. Mais pour les besoins de l’exposé, il serait intéressant de faire un résumé succinct de son parcours. I°) Biographie de l’auteur Mariama Ba est née le 17 avril 1929 à Dakar dans une famille aisée baignant dans l’ambiance traditionnelle et musulmane.

Après la mort prématurée de sa mère, son père Amadou Ba, ministre de la santé d’alors, la confia à sa grand-mère qui assura une grande partie de son éducation.

Grâce à son père, intellectuel doublé de visionnaire, Mariama fut envoyée à l’école malgré les pesanteurs socioculturelles liées à ses attaches « lébou ».

Logée dans la grande maison familiale située à l’ancienne route des Abattoirs municipaux de Dakar, elle fréquenta l’école Berthe Maubert où elle obtint le certificat d’étude.

Agée de 14 ans, Mariama s’orienta vers le secrétariat, ce que refusa la directrice Mme Maubert qui lui suggéra de se présenter au concours d’entrée à l’école normale des jeunes filles de Rufisque. Majore à l’entrée en 1943, elle subit une formation de 4 ans au métier d’instituteur sous la conduite de Madame Germaine Legoff.

Elle sortit en 1947 et fut affectée à l’école de la Médina.

Après 12 ans d’exercice, elle quitta définitivement les classes, faute de maladie, pour l’inspection régionale. Sa vie conjugale fut marquée par des soubresauts.

En effet, Mariama a connu 3 mariages.

Avec Bassirou Ndiaye, elle eut trois filles, avec Ablaye Ndiaye, une fille et enfin avec le député et ministre Obèye Diop, cinq enfants. Cette vie difficile la poussa à militer dans beaucoup d’associations pour la défense et la valorisation du statut de la femme.

Elle fut membre de l’Amicale Germaine Legoff, du Soroptimiste International, Club de Dakar, du Cercle Fémina entre autres organisations. Mariama Ba a eu une renommée internationale grâce à la littérature.

Ces amis et proches, conscients de son talent, lui ont suggéré, après avoir lu ses devoirs d’écolier, de s’adonner à l’écriture.

Comme les vocations se dessinent dès le bas âge, elle accepta volontiers et amorça une carrière d’écrivain.

Deux ouvrages seront à son actif.

Le premier, Une si longue lettre, sortie en 1979 aux nouvelles éditions africaines remporta le prix Noma de publication en Afrique à la foire du livre à Francfort en 1980.

Ce roman, traduit en plusieurs langues, traite du fonctionnement de la société sénégalaise et véhicule les idées révolutionnaires de la dame des lettres.

Le second, ouvrage, Un chant écarlate, publié en 1981à titre posthume, relate le dénouement malheureux d’un couple mixte entre un sénégalais et une française en mettant en exergue la difficile cohabitation des cultures. Terrassée par la méchante maladie du cancer, Mariama Ba fut rappelée à Dieu le 17 aout 1981 à l’âge de 52 ans laissant derrière elle une famille meurtrie et un monde des lettres dans l’émoi et la consternation. II°) Gaspillage dans les cérémonies Une des cause majeure de ce gaspillage n’est autre que la polygamie.

En effet, Mariama Ba se cache derrière le personnage de Ramatoulaye et d’Aissatou pour dénoncer avec force la polygamie qu’elle considère comme une sorte de trahison.

Ce type de ménage est la source de tous les maux de Ramatoulaye qui vivait paisiblement avec son époux Modou Fall.

L’irruption de la jeune Binetou dans leur vie conjugale disloque la famille et isole la première.... »

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