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LE STATUT DU LECTEUR Quels types de lecteur ?

Publié le 05/04/2015

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LE STATUT DU LECTEUR Quels types de lecteur ? 4 catégories (qui participent au développement du comportement de lecteur) : les professionnels du livre et de la lecture (enseignants, chercheurs, éditeurs...) les théoriciens de la lecture (universitaires, linguistes, littéraires...) les ministères (engagés dans la politique de la lecture) toutes les forces locales, sociales (municipalités, ligue de l'enseignement, associations...) I. LE SUJET LECTEUR 3 grandes théories : Iser (1990's) : « Acte de lecture » Lecture = dispositif qui renvoie le lecteur à des modèles culturels qui vont permettre de combler l'implicite Jauss (1978) : « Pour une esthétique de la réception » Théorie de la réception, les horizons d'attente (quand on lit : fusion entre 2 horizons + celui que le livre propose) celui du lecteur Umberto Eco : connaissance partagée entre le lecteur et son texte. Certains textes sont plus implicites que d'autres (= oeuvres ouvertes). Ce qui fait que le texte sera littéraire ou pas. => L'implication du sujet - lecteur est très importante. 1) Les profils de lecteur Poslaniec (chercheur INRP) s'intéresse aux comportements de lecteurs des CM2. Les « déjà - lecteurs » Les enfants lisent beaucoup. Ils s'impliquent dans leur lecture. Ils choisissent leurs lectures. Les livres leur sont familiers. Ils se rappellent leur démarrage de lecture. sur 200 élèves, 25 % sont déjà - lecteurs toute sorte d'ouvrage lus sont capables de citer des titres aiment lire = statut final du lecteur Les « démarreurs » Ils changent de profil dans l'année. Ils sont lecteurs de séries. Ils achèvent de plus en plus les livres qu'ils commencent. Ils ont un avis ambivalent sur la lecture. Ils prêtent beaucoup d'attention au paratexte du livre. Leur lecture est impliquée. Ils se souviennent de leur démarrage en lecture. Ils ont l'angoisse de lire (ils craignent le sentiment de solitude, ils craignent les émotions, ils craignent le temps que lire prend). d'abord stagneurs, puis démarreurs réticence en lecture = 25 % des &eacut...

« Les « stagneurs » Ils n’achèvent pas les livres qu’ils commencent.

Il s ne sont pas concernés par la lecture.

Ils se procurent des livres surtout chez eux.

Ils ont des comptes à régler avec l’obligation de lire et leurs références sont scolaires.

Ils ne se rappellent pas leur démarrage en lecture.

 au départ, quand on apprend à lire  ils essaient de lire mais ils donnent l’illusion = 50 % des élèves de CM2 (alors que « stagneur » es t un stage de CP) Ces 3 étapes sont nécessaires.

Elles amènent au vér itable lecteur.

Mais pb des 50 % des stagneurs : pourquoi il n’y a pas de démarrage ?  au CP, texte simple  au CE1, texte plus compliqué, pour lesquels il fau t faire un effort Remarque : tant qu’il y a une contrainte interne, cela marc he ; dès qu’elle est externe (souvent à l’école), cela bloque.

- importance de la référence et de l’identification aux personnages - importance de l’horizon du livre (cf Jauss)  connaissance du paratexte pour rentrer dans la lec ture - on ne devient lecteur qu’en lisant Comment permettre aux stagneurs de devenir démarreu rs ?  rôle de l’école.

2) Types de lecture Enquête : collège, lycée pro et général.

Les magazines : tout public confondu, les filles en priorité mag azines relatifs aux stars, « potins » (selon leurs propres dires), revues sportives pour les garçons (football et automobile).

Les journaux : peu développés 1/4 des élèves affirment en lire régulièrement 1/4 les rejettent 1/2 ne s’en préoccupent pas Les récits de vie : 1/2 des élèves Les BD : plaisent à 1 élève sur 2 Les livres : en particulier les romans (plutôt fantastique, p olicier, aventure) et récits de vie autour de l’adolescence (Harry Potter et Le seigneur des anne aux reviennent en force).

Internet : tous les élèves ⇒ Equivalence livres / magasines.

⇒ Néanmoins, ils sont attirés par la couleur, quanti té verbale réduite, sport, action…. »

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