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Le XIXème siècle L'EXPANSION INDUSTRIELLE ET URBAINE EN EUROPE, LA COLONISATION L'historiographie de

Publié le 05/04/2015

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Le XIXème siècle L'EXPANSION INDUSTRIELLE ET URBAINE EN EUROPE, LA COLONISATION L'historiographie de la « révolution industrielle » révèle un débat sur l'utilisation du concept de « révolution », qui implique une rupture des modes de production et des technologies dans la vie quotidienne. Certains historiens préfèrent le terme « d'industrialisation », selon une thèse plus évolutionniste qui témoigne de transformations progressives plutôt que de discontinuités brutales. L'industrialisation se définit par la fabrication moderne de produits manufacturés, avec des techniques qui permettent une plus grande productivité du travail et une organisation du travail nouvelle, par le regroupement de travailleurs dans un même local, la manufacture. I. UNE RÉVOLUTION QUI N'EN FUT PAS L'industrialisation du 19ème ne signifie pas la naissance de l'industrie qui existait auparavant, ni une croissance industrielle soudaine qui succéderait à une phase de stagnation. La 1ère industrialisation prend ses racines dans le 18ème. Elle ne s'achève que vers les 1880's et ne cesse d'associer innovations et permanences. En somme, cette « révolution » industrielle se définit par sa lenteur, et l'absence de rupture brutale. 1. La 1ère industrialisation prend ses racines dans le 18ème, avec la proto-industrialisation La 1ère révolution industrielle s'inscrit dans la continuité de la proto-industrialisation du 18ème, que l'on peut définir comme « une organisation dispersée, parcellisée et rurale du travail ». L'industrie et le monde rural sont en étroite symbiose. En utilisant les temps morts de la vie agricole, un marchand ou un entrepreneur apporte une matière première, textile le plus souvent, à un paysan qui travaille en famille, à domicile, puis vient rechercher le produit fabriqué, source de revenu supplémentaire pour le paysan, et l'exporte hors de la région. 2. La « révolution industrielle » (1830-1880) se définit par des changements fondamentaux, mais aussi par une lenteur, des continuités et une longue dualité des structures de production industrielle Ceci se vérifie tant pour le rythme de la croissance industrielle et les techniques de production que pour la concentration des travailleurs dans les usines. La croissance de la production industrielle est ancienne, progressive, sans rupture brutale de taux, mais avec des différences de rythme selon les pays. En Grande-Bretagne, la croissance de la production industrielle est la plus forte dans les années 18201840. En France, elle a lieu entre 1840 et 1860. Au milieu du 19ème, la France et la Grande-Bretagne sont donc des pays industriels. Dans la 2nde moitié du 19ème s'amorce ensuite un processus de ralentissement de la croissance avant la « Grande Dépression » (1860-1880 : période de difficultés économiques qui débute dans les pays germaniques avec un krach boursier, se diffuse aux Etats-Unis, puis en Angleterre et atteint la France en 1882). Cette crise touche surtout l'agriculture qui subit une surproduction due à une productivité plus grande, mais aussi à l'ouverture des marchés et de la concurrence, causes de l'effondrement des prix et des cours de la Bourse. Les difficultés se répercutent ensuite sur l'industrie, dans la mesure où de nombreux capitaux qui y sont investis proviennent de la propriété foncière. La 19ème se caractérise par la naissance de la mécanisation, avec de nouvelles techniques de production permises par l'utilisation de nouvelles énergies. La 1ère révolution industrielle est celle de la vapeur. Le charbon de terre est à la fois une source d'énergie et une matière 1ère : il alimente les nouvelles machines à vapeur (invention de James Watt en Le XIXème siècle 1769), qui permettent de produire plus vite, moins cher, la mécanisation d'abord de la production textile, puis utilisé dans la fabrication de l'acier (grâce au convertisseur Bessener, dès 1855, qui transforme la fonte en acier, indispensable à la sidérurgie pour la création des rails de chemin de fer). Pour autant, les techniques de production ne sont pas toutes modernisées vers 1850, même en GrandeBretagne où le processus d'industrialisation est le plus avancé. Tout au long du 19ème, les techniques anciennes restent encore présentes. Si l'usage de la machine à vapeur est généralisé vers 1850 en Grande-Bretagne dans la filature du coton et dans la sidérurgie, ailleurs on continue d'utiliser l'énergie traditionnelle (moulin à eau, énergie animale et humaine). La concentration des travailleurs en usine est une conséquence de la mécanisation. Mais, à nouveau, le processus est lent et ne signifie pas la disparition des ateliers artisanaux. Le travail artisanal, rural, à domicile se maintient dans de nombreuses régions tout au long du 19ème. Ateliers et usines ont longtemps cohabités et se développent dans la complémentarité. Ce qui différencie l'atelier de l'usine, c'est essentiellement le mode de production : l'usine se caractérise par une production massive et en série (machinisme, travail à la chaîne). Les industries textiles et métallurgiques se concentrent surtout sur les gisements de charbon et de minerai de fer, donnant naissance aux Pays Noirs (près des grandes villes où se situent la maind'oeuvre, les consommateurs et les ports). Les villes industrielles deviennent alors la trame d'un...
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« Le XIX ème siècle 1769), qui permettent de produire plus vite, moins cher, la mécanisation d’abord de la production textile, puis utilisé dans la fabrication de l’acie r (grâce au convertisseur Bessener, dès 1855, qui transforme la fonte en acier, indispensable à la si dérurgie pour la création des rails de chemin de fe r).

Pour autant, les techniques de production ne sont p as toutes modernisées vers 1850, même en Grande- Bretagne où le processus d’industrialisation est le plus avancé.

Tout au long du 19 ème , les techniques anciennes restent encore présentes.

Si l’usage de la machine à vapeur est généralisé ve rs 1850 en Grande-Bretagne dans la filature du coton et dans la sidérurgie, ailleurs on continue d ’utiliser l’énergie traditionnelle (moulin à eau, énergie animale et humaine).

La concentration des travailleurs en usine est une conséquence de la mécanisation.

Mais, à nouveau, le processus est lent et ne signifie pas la disparition des ateliers artisanaux.

Le travail artisanal, rural, à domicile se maintient dans de n ombreuses régions tout au long du 19 ème .

Ateliers et usines ont longtemps cohabités et se dé veloppent dans la complémentarité.

Ce qui différencie l’atelier de l’usine, c’est essentielle ment le mode de production : l’usine se caractérise par une production massive et en série (machinisme, tra vail à la chaîne).

Les industries textiles et métallurgiques se concen trent surtout sur les gisements de charbon et de minerai de fer, donnant naissance aux Pays Noirs (p rès des grandes villes où se situent la main- d’œuvre, les consommateurs et les ports).

Les ville s industrielles deviennent alors la trame d’une société ouvrière qui forme un monde en marge de la République.

3.

En revanche, la proto-industrialisation ne résis te pas à la « Grande Dépression », à laquelle succède une « deuxième révolution industrielle » La 2 nde révolution industrielle se caractérise par de mult iples inventions, qui utilisent 2 nouvelles sources d’énergie : le pétrole et l’électricité.

Aristide Bergès est, entre autres, l’inventeur du p rocédé d’utilisation des chutes d’eau pour produire de l’électricité (la « houille blanche », en référence à la houille noire ou charbon de la 1 ère « révolution industrielle »), tandis que l’Américain Thomas Edis on fabrique la 1 ère ampoule électrique.

L’électricité transforme la production industrielle , moins dépendante des mines de charbon, améliore l’éclairage des rues puis des foyers, facilite les transports urbains, améliore les possibilités de communication, permet la naissance du cinéma (frère s Lumière).

Le moteur à explosion révolutionne les transports.

Il associe l’électricité à une nouvelle source : le pétrole.

Quelques étapes de la 2 ème révolution industrielle 1869 : mise au point de la dynamo 1876 : invention du téléphone par Bell 1879 : lampe à filament (Edison) 1885 : Daimler et Benz mettent au point l’automobil e à essence 1890 : Branly et Marconi créent la TSF 1890 : cinématographe (frères Lumière) Suite à la « Grande Dépression », l’industrie rural e décline, ce qui fragilise davantage les campagnes.

Exode vers les villes pour trouver du travail.

Un nouvel artisanat urbain se développe ; sont emba uchés dans ces usines un personnel qualifié et des journaliers selon les besoin, donc soumis aux aléas de la conjoncture.

4.

La « révolution » des transports : la constructi on des chemins de fer est l’aboutissement de la 1 ère industrialisation, et l’apparition de l’automobile, le symbole de la 2 ème Le chemin de fer, association de la vapeur et de l’ acier, est une conséquence de l’industrialisation.. »

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