Analyse poèmes Arthur Rimbaud, Cahiers de Douai (1870)

« Arthur Rimbaud, Cahiers de Douai (1870) DM N1 : un adolescent en quête de liberté 1) Quels éléments donnent dimension autobiographique ? à ces poèmes une Les éléments qui donnent à ces poèmes une dimension autobiographique sont les suivants : Première soirée : Sensation : Les réparties de Nina : A la musique : Au Cabaret-Vert : 1.

L’emploi de la première personne d’une manière omniprésente ce qui montre qu’il parle de lui-même (« j’avais déchiré » ; « j’entrais » ; « je demandais » ; j’allongeai ») 2.

Juste avant le premier vers (paratexte) Rimbaud nous donne un premier indice temporel (« cinq heures du soir »).

Et un deuxième indice (« depuis huit jours ») ce qui donne un caractère narratif au poème.

Il fait ainsi allusion à une période de sa vie où il a fugué, d’ailleurs le poème a été écrit en 1870 à l’âge de ses 17 ans 3.

L’auteur donne également un indice de lieu : il parle explicitement de son séjour à « Charleroi », dans une auberge « Au Cabaret Vert ». 4.

C’est un récit d’adolescence La Maline : 1.

Dès le premier quatrain, l’adolescent indique que la scène se passe dans une salle à manger (« Dans la salle à manger brune » v.1) entre lui et une jeune serveuse. 2.

Il fait également allusion à sa ville natale de Charleroi (ville belge) (« je ramassais un plat de je ne sais quel met Belge » v.3 et v.4). 3.

Le poète donne une description détaillée du lieu où se passe la scène : il décrit la salle à manger comme étant sombre (« brune »).il va même utiliser le champ lexical des sens notamment de l’odeur (« une odeur de vernis et de fruits »), de l’ouïe (« j’écoutais l’horloge » v.5) et du goût « je m’épatais dans mon immense chaise ». 4.

Rimbaud utilise des adjectifs mélioratifs pour décrire son bonheur (« heureux et coi »). 5.

Les deux poèmes Au cabaret - vert et la Maline pourraient être reliés temporellement.

Ils renvoient à la fugue de Rimbaud à l’automne de 1870. 6.

Le poète emploi la première personne du singulier (« je ramassais », « je ne sais » « je m’épatais » « j’écoutais » « je ne sais pas ») et également le pronom possessif « « mon aise », « mon immense chaise ») Ma Bohème : 1.

L’emploi du « je » est omniprésent : « je m’en allais » ; « j’allais » ; « j’ai rêvé » 2.

Le poète utilise aussi les pronoms possessifs : « mes » ; « mon » ; « ton » : « ma » 3.

Le titre du poème : « Ma bohême » attire notre attention sur la vie d’errance que menait Rimbaud et cela confirme bien que c’est un poète autobiographique. 4.

Le champ lexical de l’errance : « je m’en allais » : « j’allais » ; « Petitpoucet rêveur » ; l’auteur utilise le symbole du Petit Poucet ce qui confirme son appartenance au symbolisme.

« j’égrenais dans ma course » « au bord des routes » 5.

Rimbaud donne un indice temporel « ces bons soirs de septembre » qui fait allusion à la période où il a fait fugue et il s’est réfugié chez Izambard son professeur de rhétorique. Roman Les éléments qui donnent un caractère autobiographique à ce sonnet sont les suivants : 1.

L’auteur nous annonce son âge dés le premier vers (« dix-sept ans ») ce qui correspond à la période d’écriture du poème ( 28 sept.

1870 ) lorsqu’il a fait sa deuxième fugue. 2.

L’histoire racontée s’appuie sur les faits réels de la vie du poète, il nous donne ainsi des indicateurs spatio-temporels a) Des indicateurs évoquant les lieux d’errances (« cafés tapageurs » v.3) ; (« sous les tilleuls verts de la promenade » v.4 ) ( « parfums de vigne » v.8 ).

« les bocks » de bière évoquent la région où Rimbaud a passé son enfance et sa jeunesse b) Des indicateurs évoquant le temps avec le champ lexical suivant : (« un beau soir », « les bons soirs de juin » v.5) ; (« nuit de juin ! » v.13) ; (« jusqu’au mois d’août » v.25).

L’histoire aura duré l’espace d’un été. Comme les autres poèmes celui est un récit d’adolescence où Rimbaud raconte ses aventures en donnant des détails sur son vécu.il s’agit bien d’un poème narratif par contre il est structuré tel un roman avec quatre chapitres : I) promenade sous les tilleuls un soir d’été II) de loin on aperçoit une femme III) rencontre et baiser IV) l’amour naissant et sa fin (l’histoire s’achève en août) De cette façon le poème est organisé tel un roman avec une situation initiale, un élément perturbateur et la situation finale. Malgré ces éléments autobiographiques le poète n’utilise pas le « je » comme ci c’était le cas des poèmes précédents, il utilise plutôt le pronom impersonnel « on » pour parler de l’expérience d’adolescence d’une manière générale.

De plus, la quatrième.... »