Explication de Texte de Spinoza "Lettre LVII à Shuller

« Explication de texte Dans cette lettre, le philosophe Baruch Spinoza définit ce qu'est la liberté et ce que « être libre » signifie.

La Lettre LVIII à Schuller est en fait une correspondance que l'auteur a eu avec l'un de ses contemporains.

Spinoza explique son point de vue qui est que les Hommes ne sont pas réellement libres, ils sont contraints par leur environnement, leur croyances, leurs appétits et leur manque de connaissances.

Selon lui, seul Dieu est vraiment libre, l'Homme n'a qu'une illusion de la liberté. Le libre arbitre est-il accessible à l'Homme, en sachant que tout au long de sa vie, il subira des contraintes et des inégalités de connaissances ? Dans un premier temps, on commencera par voir comment est défini le libre-arbitre par le philosophe Spinoza.

Ensuite, on verra que les impulsions extérieures poussent l'Homme à des choix et des décisions, et enfin, on expliquera que celui-ci, en raison de son manque de connaissances, sa dite « liberté » n'est en réalité qu'une ignorance des contraintes de son environnement, qui conditionne ses choix. Dans cet extrait, la première question qu'on peut se poser est : Comment définir le mot « libre » exactement ? En premier lieu, Spinoza, dans sa lettre, définit le mot libre comme étant « une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature » .

Il explique qu'une chose qui agit sous l'effet d'une cause extérieure ne peut pas être libre.

Elle ne l'est seulement lorsqu'elle agit d'elle-même, « par la seule nécessité de sa nature ».

Pour ce philosophe, la liberté n'est autre que la conformité entre ce que nous sommes et ce que nous faisons.

Tout le monde sera d'accord sur le fait que la liberté consiste à agir sans être déterminée par un élément qui nous entoure ; or tout le monde n'arrive pas à voir toutes les implications de cette définition, c'est la raison pour laquelle Spinoza va utiliser deux exemples, qui sont celui de Dieu et celui de la pierre qu'on lance, pour arriver à la situation de l'homme ; ses images permettent à tout Hommes de comprendre sa définition de départ. Spinoza explique que Dieu est libre, « Dieu existe par la seule nécessité de sa nature », il existe forcément car il est Dieu.

Dieu ne peut pas ne pas exister, de plus, il ne peut pas exister sous l'effet d'une cause extérieure car cela serait un contresens, il ne serait qu'une créature et non un être céleste, divin.

De même que, « Dieu se connaît lui-même et connaît toutes choses librement, parce qu'il suit de la seule nécessité de sa nature », cela nous mène à la conclusion que liberté n'est pas un « libre décret » mais une « libre nécessité ».

Cela veut dire que, plus un acte est nécessaire, autrement dit, qu'il découle seulement de la nature de Dieu, et plus il est libre. Cette définition impose donc des contraintes, ce qui pose la question qu'est : que peut-être une « libre nécessité » ? Car celle-ci semble convenir qu'à Dieu. »