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exposé: résistance pacifique

Publié le 22/04/2024

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« PRESNTATION I.

BIOGRAPHIE II.

DEBUT DES EPREUVRES III.

RETOUR D’EXIL IV.

CRAYANCE ET DOCTRIME V.

PHOTOGRAPHIE VI.

BIBLIOGRAPHIE CONCLUSION Présentation Cheikh Ahmadou BAMBA Mbacké (Aḥ mad ibn Muḥ ammad ibn Ḥ abīb Allāh) dit Khadimou ar-Rassoul (en arabe : « serviteur privilégié du Prophète » et Sérigne Touba (chef religieux, fondateur de Touba), né le 1853 à Mbacké-Baol, et mort le 19 juillet 1927 à Diourbel, est un musulman sunnite théologien asharite juriste malékite fond ateur de sa propre voie soufi.

Il est l’une des figures les plus importantes du soufisme de la région du Sénégal en qualité de fondateur de la confrérie des Mourides Il fut également un poète en langue arabe.

Il marque l'histoire de son pays dans le contexte de la colonisation française. , , . I.

BIOGRAPHIE Ahmadou Bamba (son nom wolof est Mor Bamba) né à MbackéBaol au nord-est du Sénégal, ville fondée par son arrière-grandpère Maharame Mbacké dans le royaume de Baol.

Il fut plus connu sous l’appellation de cheikh Ahmadou Bamba du nom de son homonyme cheikh Ahmadou Sall qui était un saint qui résidait dans la localité de Bamba, dans la région du Saloum.

Son père, Momar Anta Saly Mbacké, était un savant et un Cadi respecté par les rois de son époque.

Sa mère Mame Diarra Bousso, plus connue sous le nom de Diarratou Allah (la protégée d'Allah) était une sainte reconnue tant par les Sénégalais que les Mauritaniens. À l'âge de 7 ans, il est confié à son oncle Thierno Mboussobé par son père afin d'apprendre le Coran.

Ce dernier le confie à Serigne Tafsir Mbacké Ndoumbé, l'oncle de sa mère, afin de compléter ses études coraniques.

Lorsque Tafsir Mbacké meurt, Ahmadou Bamba retourne à l'école de son père.

Du vivant de son père, il versifie les écrits sur le Tawhid notamment Oum al Barahim de cheikh Abdallah Sanoussi qu'il intitule Mawahib al Qoddous.

Cet ouvrage de 600 vers pousse son père Momar Anta Saly à l'introduire dans le programme de son école. Ahmadou Bamba écrit d'autres livres parmi lesquels Tazawudou Cikhar (Le viatique des jeunes) et Jawharou Nafis (Le joyau précieux) qui est un commentaire en vers de l'imam Abd alRahman Al-Akhdari.

Dans le soufisme, Ahmadou Bamba versifie Bidayat al Hidaya, petit traité de l'imam Ghazâli qu'il intitule Moulayyinou Soudour.

Il compose également des odes et des panégyriques exclusivement dédiés à Allah et au prophète Mahomet.

Son père quitte Patar pour aller fonder un autre village appelé Mbacké Cayor où il meurt trois ans plus tard en 18812. Ahmadou Bamba resta à Mbacké Cayor pendant 2 ans dans le dessein d'aider les disciples de son père à approfondir leurs connaissances.

Il affirma que le prophète Mahomet lui est apparu et lui a demandé de ne plus éduquer ses disciples par l'étude mais par la ferveur spirituelle (Tarbiya).

Il rassembla l'ensemble de ces étudiants qui étaient dans la daara (école coranique) de son père et leur dit : « si vous voulez seulement étudier, vous pouvez aller trouver les nombreux maitres de ce pays.

Que ceux qui veulent être éduqué pour atteindre la proximité divine restent à mes cotés ».

Après ces propos il les laissa prendre leur décision, à la fin il ne resta que quelques personnes dans sa daara qui était l'une des plus grandes du pays. C'est la naissance de la mouridiyyah (la voie qui mène vers Allah). Il fonde Touba (Sénégal) en 1888, un lieu isolé situé à l'intérieur de la forêt de Mbaffar où il resta pendant 7 ans. II.

DEBUT DES EPREUVES En 1889, après avoir constaté que trop de personnes lui vouaient un serment d'allégeance, le gouverneur français Clément Thomas donna l'ordre à cheikh Ahmadou Bamba de renvoyer ses disciples chez eux, mais ses directives demeurèrent sans effet.

Une persécution générale s'ensuivit et les mourides furent dépossédés de leurs biens, si bien qu'un exode vers Touba fut organisé. Après plusieurs tentatives infructueuses pour inviter Ahmadou Bamba à se présenter à Saint-Louis, les convocations devinrent menaçantes mais ne donnèrent aucune suite.

Ahmadou Bamba quitta Touba, pour s'installer à Mbacké Bari dans le Djolof à 50 km au nord de Touba en avril 1895.

Il décide le 10 août 1895 d'aller répondre à la convocation du gouverneur en quittant Mbacké Bari et rencontre sur le chemin l'armée coloniale à Djéwol.

Il est arrêté et amené à Coki puis à Louga afin de prendre le train en direction de Saint-Louis.

À Saint-Louis il est placé au siège du gouverneur de l'Afrique-Occidentale française (AOF).

Le jeudi 5 septembre 1895, le conseil privé dirigé par le gouverneur général Louis Mouttet convoqua une assemblée à l'issue de laquelle la décision d'envoyer Cheikh Ahmadou Bamba vers le Gabon fut adoptée.

Son frère Mame Thierno Birahim Mbacké supplée à son absence auprès de sa famille et de la communauté mouride.

L'administration coloniale justifie alors sa décision en affirmant : « Il ressort clairement du rapport que l'on n'a pu relever contre Ahmadou Bamba aucun fait de prédication de guerre sainte, mais son attitude, ses agissements, et surtout ceux de ses principaux élèves sont en tous points suspects.

» Il fut embarqué le 21 septembre 1895 dans un paquebot brésilien, le Pernambuc, à destination du Gabon où il passa 7 années dont 5 ans à Mayumba et 2 ans à Lambaréné.

À Mayumba, il fut pratiquement livré à la nature dans des endroits inhabités, sans abri, ni nourriture, à la merci des bêtes sauvages, des intempéries des saisons de la région.

L'objectif visé par l'autorité coloniale était sa suppression pure et simple. III.

RETOUR D’EXIL Le 11 novembre 1902, le navire Ville de Maceio où avait embarqué cheikh Ahmadou Bamba, arriva à Dakar au bout de 15 jours de navigation.

Il fut accueilli par ses disciples et acclamé par la foule3, alors que beaucoup pensaient qu'il était décédé.

Il décida d'aller rendre visite à certains de ses disciples.

Il fonda avec eux le village de Darou Marnane.

Sa principale préoccupation dans cette zone était l'éducation spirituelle de ses talibés.

À Darou Marnane beaucoup de gens vinrent lui rendre visite, de tous les coins du pays3.

Ces mouvements de foule inquiétèrent à nouveau l'administration coloniale qui décida de l'arrêter, et de l'exiler en Mauritanie auprès d'un érudit maure, cheikh Sidia Baba.

En 1904 à Sarsara, cheikh Ahmadou Bamba affirma avoir vu le prophète en veille et que ce dernier lui aurait remis son propre wird nommé "Al Wird'ul Maahuuzu".

Cheikh Ahmadou Bamba resta en Mauritanie jusqu'au 26 avril 1907 soit 4 ans et reçut de l'administration coloniale l'autorisation de revenir au Sénégal.

Dès son retour il fut assigné en résidence surveillée à Thiéyène.

Dans cet endroit Ahmadou Bamba.... »

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