Le devoir moral (cours)

« Chapitre 2 : Le devoir moral La morale -> viser le bien (≠ le mal) Si le bonheur n’est pas une finalité consistante, l’Homme peut chercher à bien agir, à faire le bien. Toutefois, le bien semble désigner une norme qui est relative entre les individus ou les cultures. Le bien est il une norme relative ou peut on définir d’une façon absolue, les principes du bon ? Le bien apparaît comme une norme que les individus doivent suivre indépendamment de ce qu’il désire faire. Obligation ≠ contrainte ≠ liberté d’action La nécessité La contrainte désigne une nécessité physique à laquelle nous ne pouvons échapper.

La contrainte exprime une relation de force qui pèse sur nous. L’obligation est une nécessité morale, nous avons le choix de la suivre ou non. Comment l’individu peut-il s’imposer à lui-même des devoirs ? N’est ce pas là le rôle de la société ou bien la raison ? Est-elle capable de nous faire suivre nos devoirs ? I/ Le devoir moral et la société - PLATON : le mythe de Gigès Gigès découvre un anneau qui le rend invisible.

En devenant invisible, il sui et accomplit ses désirs sans se soucier des normes morales.

Il parvient à tuer le roi et à prendre sa place.

CONSEQUENCE : sans les normes imposées par la société, l’individu ne cherche pas à faire le bien mais uniquement à suivre ses désirs, son plaisir personnel. - F.

NIETZSCHE : La généalogie de la morale La conscience morale est apparue parmi les hommes avec l’émergence de la société.

Nous évaluons en bien et en mal nos actions parce que la société a introduit en nous le devoir. Tout être vivant, l’homme en particulier, possède une puissance propre (= une puissance naturelle = faire ce que je peux faire par moi-même) Si chacun suit sa puissance propre, les plus forts vont s’imposer face aux plus faibles.

La morale va être inventée par les faibles, afin de limiter la puissance des forts. La morale provient du ressentiment des faibles, face aux forts et ils ont développés la notion de devoir afin d’imposer leurs normes. - FREUD Par l’éducation, la société va constituer dans l’esprit une instance morale qui est le sur-moi et qui va censurer les désirs et les pulsions qui ne sont pas compatibles avec la vie sociale. L’enfant, avant l’apparition du sur-moi n’a pas de conscience morale lui permettant d’évaluer ce qu’il fait.

Il vise uniquement à satisfaire ses désirss. CONSEQUENCE :. »