Culture du Canada
Publié le 03/04/2012
Extrait du document

Introduction:
Définition : La Nouvelle France a été
La Nouvelle France se constitue de 3 principales régions :
- Le Canada
- L’Acadie
- La Louisiane
(Territoires représentés sur la carte.)
Au plus fort de son extension, elle comprend les terres autour de la baie d’Hudson, du golfe et du fleuve du Saint-Laurent, des Grands Lacs, du lac Winnipeg, de la rivière Ohio, du fleuve et du Delta du Mississipi. Sa capitale était déjà la ville de Québec.
On ne peut pas estimer précisément la population en Nouvelle France car certaines tribus amérindiennes étaient nomades. De plus, le premier recensement n’a été effectué qu’en 1666, on comptait environ 3600 personnes à ce moment là. Un siècle plus tard, beaucoup de colons avaient peuplés le territoire de la Nouvelle France, il y avait alors environ 90 000 habitants.
Problématique : Comment les habitants ont-ils réussi à créer et à s’adapter au territoire de la Nouvelle France, malgré toutes ses contraintes ?
Introduction partie I :
Dans cette première partie, nous parlerons donc de la saison la plus froide de l’année, l’hiver, et de tout ce qu’il entraîne.
L’hiver a été l’adaptation la plus difficile et la plus longue, de la Nouvelle France.
Pour commencer nous verrons ses principaux problèmes, puis dans un second temps, nous verrons qu’il a malgré tout de bons côtés.
1) a/ UN FROID TRES DIFFICILE A SUPPORTER
L’hiver au Canada, et plus particulièrement en Nouvelle France, est extrêmement rigoureux, pour de nombreuses raisons.

«
subsiste de Novembre à Avril, et le pays est donc recouvert de neige bien plus
longtemps.
Il y a ensuite la température extrêmement froide et très difficile à supporter si
l’on n’y est pas habitué.
Elle est en moyenne de -12°C, mais elle peut facilement
descendre jusqu'à -50°C dans des endroits isolés (-37°C dans les villes.)
A l’époque de la Nouvelle France, les vêtements n’étaient pas toujours
adéquats, alors il est souvent arrivé que des personnes aient eu les bras ou jambes
gelés, à tel point que l’amputation était inévitable.
Cependant, si on s’y prend assez tôt, on peut soigner les engelures tout comme on
soigne les brûlures.
Le vent glacial qui s’ajoute à la température rend presque intolérable le climat du
pays, et peu dans certains cas même, devenir dangereux.
Nous pouvons lire à ce propos un passage de L’Homme et l’Hiver en Nouvelle
France, de Pierre CARLE et Jean Louis MINEL :
« LE VENT DU NORD OUEST : Ce froid énorme était souvent accompagné
d’une espèce de neige aussi petite que du sable, que le vent emportait avec
lui et transportait en forme de nuées d’une plaine à l’autre.
Il est très
dangereux alors de se trouver dans ces plaines, ou sur la rivière, parce que
cette neige est communément si épaisse, qu’on ne voit pas à vingt pas de
distance.
On ne trouve pas non plus la moindre trace ou marque pour
connaître le chemin.
Il est souvent arrivé, que des personnes se trouvant prises tout d’un coup
dans ces sortes de neiges ont erré pendant plusieurs heures sur la glace de la
rivière, en danger de mourir de froid.»
Comme il l’est dit également dans ce passage, l’hiver est assez surprenant et
dangereux, car les neiges arrivent excessivement vite.
Cet effet de surprise entraîne
donc des morts dans certains cas.
L’alimentation aussi pose problème.
Le manque de provisions faites pendant
l’été peu entraîner la famine.
Dans les cas les plus extrêmes, il est arrivé aux mères
de manger leurs enfants morts ou inversement, pour ne pas mourir de faim.
Certains
ont mêmes déterrés des corps, afin de se nourrir à cette époque.
La conservation elle aussi est compliquée.
Les produits frais sont très durs à
conserver, comme par exemple, les fruits et légumes qui perdent leurs vertus
lorsqu’on les congèle.
Les viandes, volailles et poissons sont alors privilégiées, à
Québec on les gèle, et elles peuvent tenir jusqu’en Mai.
Seule la vache n’est pas
consommé, car on lui préfère son lait.
Le Pétun (une sorte de tabac) lui, est séché et mis dans une peau afin d’être réservé
pour l’hiver.
La fumée chaude est très appréciée par les hommes.
Viennent ensuite les difficultés liées à l’habitation.
D’énormes poêles étaient
nécessaires à l’époque de la Nouvelle France, pour réchauffer les logements.
Ces
poêles étaient fait de briques, et on pouvait y mettre à peu près la charge d’un cheval.
La garnison se faisait avec du bois, il en fallait donc de très grandes quantités pour
pouvoir tenir tout l’hiver.
Ce travail, destiné aux hommes, était très pénible et
entretenait la fatigue.
De la même manière, l’approvisionnement en eau journalier
demandait beaucoup de courage, surtout lorsque la rivière était éloignée..
»
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