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Culture et consommation de masse de 1945 à nos jours

Publié le 11/08/2012

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Enfin, la culture de la façon dont elle s'est développée est aussi atteinte par différentes formes de critique.  Certains dénoncent une certaine uniformisation de la culture. exemple : films calqués sur le modèle américain « symbole de la mondialisation «, c'est ce l'on appelle péjorativement « l'américanisation «. Ce type de modèle culturel serait à l'origine de l'acculturation, terme apparu en 1880 chez J.W Powell désignant les « transformations des modes de vie et de pensée des immigrants au contact de la société américaine «. Il ne s'agit donc pas seulement de décrire la perte d'une culture d'origine (déculturation) mais aussi, et peut-être surtout, l'appropriation d'une nouvelle culture. D'autres soulèvent des conséquences néfastes sur le plan sociologique. Ils relèvent principalement une montée de l'individualisme que critique P.Bourdieu lorsque celle ci entraine l'anomie chez l'individu.  Enfin on a aussi pu observer l'existence d'une contre-culture.

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« Parallèlement, la consommation se ralentie pour la simple raison que la demande en biens durables s'épuise, les foyers étant déjà presque tous équipés et la durée devie de ces biens permettant un remplacement très tardif.Même si la culture ne souffre pas autant que la consommation de ce ralentissement de la croissance, elle n'est pas escomptée de difficultés.Dès les années 80, un nouveau phénomène apparaît portant le nom, pour son sens le plus répandu, de mondialisation.

Il désigne l'expansion et l'harmonisation desliens d'interdépendance entre les nations, les activités humaines et les systèmes politiques à l'échelle du monde.

Cependant, très vite, et bien que cela ce soit pasnouveau, il va être contesté pour de nombreuses raisons. B.

Contestation du monde développé et de la mondialisation Les principales contestataires de ce nouveau processus ainsi que de la massification de la consommation sont les alter-mondialistes, mouvement social composéd'acteurs très divers qui s'opposent pour la plupart aux « logiques économiques de la mondialisation néolibérale ».Nous allons donc pouvoir voir en quoi consiste les critiques à travers les différentes dénonciations qu'opèrent ce mouvement.Le premier aspect critiqué est que la mondialisation et la croissance ne permettraient pas d'atténuer les inégalités mais au contraire, cela rendrait le fossé entre richeset pauvres encore plus important.

(voir la sous partie sur les inégalités).

Pour eux la mondialisation par le marché n'est donc pas un synonyme de progrès humain,celle-ci ne profitant, selon eux, pas équitablement à tous.Le deuxième aspect concerne l'impact que cette consommation et la production des produits de consommation auraient sur l'environnement.

Certainsaltermondialistes seraient même partisans de la décroissance afin de protéger les ressources naturelles de la planète et limiter le réchauffement climatique.Par exemple, l'élevage de crevettes en Asie du Sud-Est a élevé une polémique sur le fait que la libéralisation du commerce aurait de graves conséquences écologiquesdans les régions où il est pratiqué. Critique sur l'exploitation de la culture Enfin, la culture de la façon dont elle s'est développée est aussi atteinte par différentes formes de critique.Certains dénoncent une certaine uniformisation de la culture.

exemple : films calqués sur le modèle américain « symbole de la mondialisation », c'est ce l'on appellepéjorativement « l'américanisation ».

Ce type de modèle culturel serait à l'origine de l'acculturation, terme apparu en 1880 chez J.W Powell désignant les« transformations des modes de vie et de pensée des immigrants au contact de la société américaine ».

Il ne s'agit donc pas seulement de décrire la perte d'une cultured'origine (déculturation) mais aussi, et peut-être surtout, l'appropriation d'une nouvelle culture.

D'autres soulèvent des conséquences néfastes sur le plan sociologique.Ils relèvent principalement une montée de l'individualisme que critique P.Bourdieu lorsque celle ci entraine l'anomie chez l'individu.Enfin on a aussi pu observer l'existence d'une contre-culture.

La contre-culture est une sous-culture ayant pour principal objectif de s'opposer à la culture dominante.Cela représente donc une certaine forme de rejet de la culture de masse qui est par définition, la culture dominante.

Par exemple, aux Etats-Unis, dans les années 60les jeunes forment une nouvelle culture (exemple du mouvement hippies qui dénonce l'apparition de nouveaux besoins liés à la consommation de masse).

Cesmouvements contestataires se sont principalement retrouvés dans les milieux artistiques (musique, cinéma, peinture...) mais aussi politiques avec l'aide de journaux etd'acteurs (ex : féminisme).Pour conclure, on peut dire que la consommation de masse a été un élément positif apparu après la seconde guerre mondiale.

Cette ère de prospérité a été trèsappréciée car le niveau de vie s'améliorait, et que cela n'est pas négligeable.

Au même moment, la culture s'est démocratisée et grâce notamment à l'éducation elle apu être bénéficiée par toutes les classes de la population.

Cependant, cela n'a pas vraiment réduit les inégalités tant mondiales que nationales, et même au contraire.Ce n'est pas sans raison que le mouvement des alter-mondialistes recherchent un « autre monde ».

En effet l'impact environnemental de cette brusque amplification dela consommation dans les pays développés est très fort.

Sans oublié, les conséquences au niveau des individus eux-même et de leur culture (acculturation, montée del'individualisme...).L'hyothèse plus ou moins justifiée selon laquelle, le pétrole serait une denrée qui tendrait à disparaître ou du moins à devenir si faible que son prix deviendrait duluxe est très présente de nos jours.

Il se pose la question de comment construire un monde sans pétrole étant donné, que c'est l'énergie la plus indispensable à l'heureactuelle.

Dans ce contexte d'urgence environnemental et énergétique, les nouveaux besoins apparus avec l'émergence de la société de consommation ne vont-ils pasentraîner comme conséquence indirecte une plus grande difficulté à satisfaire la population pour des besoins fondamentaux ?. »

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