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Genséric par Émilienne Demougeot Faculté des Lettres et des Sciences humaines, Montpellier Genséric ou Geiséric avait environ dix-sept ans quand, fin décembre 406, devant Mayence, son père Godégisèl, roi des Vandales Hasdings, franchit le Rhin.

Publié le 05/04/2015

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Genséric par Émilienne Demougeot Faculté des Lettres et des Sciences humaines, Montpellier Genséric ou Geiséric avait environ dix-sept ans quand, fin décembre 406, devant Mayence, son père Godégisèl, roi des Vandales Hasdings, franchit le Rhin. Ces Vandales, établis par Constantin dans la plaine hongroise bordant les Pannonies, s'étaient ébranlés vers l'ouest sous la poussée des Wisigoths, Ostrogoths et Alains refoulés par des Huns qui avaient déjà, en 405, déclenché l'invasion de l'Italie par les bandes de Radagaise. Avec des Alains mêlés aux Roxolans du Banat, avec les Vandales Silings de Silésie parvenus jusqu'au Danube et des Suèves eux aussi ébranlés, tels des Quades de Moravie, des Marcomans de Bohême, établis cependant par l'Empire en Pannonie septentrionale, ils avaient suivi la route militaire danubienne, évitant l'Italie, et traversé la Germanie Supérieure occupée, à l'est du Rhin, par les Suèves Alamans. Les fédérés francs tentèrent vainement de les contenir : Godégisel, tué dès le premier combat, fut remplacé par son fils aîné Guntharic que Genséric accompagna dans une longue randonnée à travers les provinces gauloises, jusqu'aux Pyrénées occidentales, vers les cols de Roncevaux et du Somport, car l'armée de l'usurpateur Constantin III contrôlait les Narbonnaises. En octobre 409, les Hispano-Romains virent les Barbares descendre sur Jaca et Saragosse, d'où ils pillèrent toute l'Espagne au sud de l'Ebre, sauf la Tarraconaise défendue par Constantin III. Alors, les envahisseurs crurent pouvoir s'établir. Vers 412, ils se partagèrent les provinces espagnoles, trop éloignées des routes d'Italie pour être reconquises par la petite armée de Constantin III ou celle d'Honorius, l'empereur légitime. Le sort aurait attribué la Bétique, plus tard l'" El Andaluz " des Arabes, aux Silings, la Lusitanie et la Carthaginoise aux Alains, enfin la Galice conjointement aux Hasdings et aux Suèves qui durent se partager cette région pauvre. Orose assure que les rois des Alains,

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