Devoir de Philosophie

Georges Braque par Bernard Dorival Conservateur du Musée national d'Art Moderne, Paris Sa

Publié le 05/04/2015

Extrait du document

braque
Georges Braque par Bernard Dorival Conservateur du Musée national d'Art Moderne, Paris Sa vie commencée à Argenteuil le 13 mai 1882, et continuée presque aussitôt au Havre, où le père du petit Georges dirigeait une entreprise de peinture, avant de se poursuivre à Paris, où le peintre arriva en 1904, et qu'il ne quitta plus guère, sauf, en 1914, pour le front (où il fut gravement blessé en 1915) et pour des villégiatures dans le Midi et, plus souvent, en Normandie, sa vie, on le voit, toute simple et tout unie, retirée, silencieuse, modeste, comme celle de tant de peintres, français principalement, n'a d'autre histoire que celle de sa peinture. Et cette peinture, comme cette vie, s'est développée selon une ligne droite et pure. Dès la jeunesse, le goût pour les formes neuves et héroïques, et l'adhésion au Fauvisme, vers qui l'amitié de Friesz attirait Braque, mais dont Braque donna, en 1906 et 1907, une version plus discrète de chromatisme, plus réfléchie de facture, plus recueillie d'émotion, une version presque antifauve (l'embarcadère du port de l'Estaque, 1906, Musée national d'art moderne, Paris) ; puis, de 1908 à 1909 dans les paysages de la Roche-Guyon surtout, l'influence de Cézanne, qui inspire à notre peintre des constructions de plus en plus rigoureuses, de plus en plus épurées, et la conviction qu'à chaque modulation de la couleur d'une forme (ton local et ton lumière) correspond un plan distinct ; l'élaboration, ainsi, du Cubisme,
braque

« par Bernard Dorival Conservateur du Musée national d'Art Moderne, Paris. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles