L'école, facteur d'intégration?
Publié le 03/10/2013
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La fin de l'initiative personnelle. Alors que, pour s'imposer dans l'entreprise, il convient d'affirmer sa personnalité, l'école étouffe les individualités; elle sécrète l'ennui quand l'entreprise exige du dynamisme, etc. L'école est, profondément, triste et, comme telle, elle ne prodigue pas un enseignement productif. Donc, l'école génère l'ignorance, un comble!
1. Objectif de base: l'école dispense un savoir à tous
Libre mais obligatoire, gratuite parce que laïque (ce que certaines porteuses de foulard ont tendance à oublier), l'école offre une égalité de chances à tous les enfants. Le système de concours aux grandes écoles - comme Normale Supérieure ou Polytechnique par exemple - permet à certains enfants doués mais pauvres de poursuivre des études tout en étant payés; peut-être ne l'auraient-ils pas pu dans le cas contraire - quant aux fils de riches bourgeois qui feignent de se plaindre parce que leurs études sont payées, ils n'ont qu'à reverser leur salaire aux pauvres ...
«
Cependant, l'instauration de ) 'école obligatoire passe par la
mise en pratique d'une réglementation valable pour tous impo
sant, de l'extérieur,
un modèle d'intégration.
Peu à peu s'est
instauré un malentendu dans l'opinion qui s'imagine trouver
dans l'école une solution
à l'intégration professionnelle.
On peut s'interroger sur la relation à établir entre la vocation
formatrice de l'école et sa capacité d'intégration dans
la vie
socio-professionnelle.
Dans son principe, l'école semble prépa
rer
à l'insertion dans le monde du travail car elle dispense un
savoir.
..
Mais quelle est
la nature de ce savoir et nous allons voir que
la structure de !'Education nationale entre en conflit avec son
principe même dans
la mesure où elle ignore la spécificité
même de l'esprit d'entreprise:
la connaissance de soi et l'esprit
d'initiative.
l.
L'école comme moteur de la promotion sociale?
Opposition entre théorie et pratique.
1.
Objectif de base: l'école dispense un savoir à tous
Libre mais obligatoire, gratuite parce que laïque (ce que cer
taines porteuses de foulard ont tendance
à oublier), l'école offre
une égalité
de chances à tous les enfants.
Le système de
concours aux grandes écoles -comme Normale
Supérieure ou
Polytechnique par exemple -permet à certains enfants doués
mais pauvres de poursuivre des études tout en étant payés;
peut-être
ne l'auraient-ils pas pu dans le cas contraire -quant
aux fils de riches bourgeois qui feignent de
se plaindre parce
que leurs études sont payées, ils n'ont qu'à reverser leur salaire
aux pauvres ...
2.
Le passage à la pratique
Un modèle unique.
Fondée sur le principe louable d'égalité,
l'école repose sur un modèle unique; elle tend
à promouvoir
une certaine conception de l'élève, contraint de
se conformer à
une représentation de lui-même: elle nie les différences, pré
fère
ne pas avoir à considérer les différences réelles de niveaux.
»
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