L’émergence de la société de consommation au cours du XXème siècle
Publié le 23/09/2018
Extrait du document
Jean Baudrillard l’affirme aussi dans son essai. Les Hommes ont créé ce rythme rapide de production mais ils ont fini par se faire dépasser car les objets forment une sorte de nébuleuse qui n’est « ni une flore ni une faune » mais qui vit individuellement aux côtés de l’Homme, dans leur espace bien à eux. Il ajoute que les objets « donnent l’impression d’une végétation proliférante et d’une jungle ».
La sculpture de Liu Jianhua illustre parfaitement cette idée de surconsommation. Cette prolifération résulte effectivement de l’activité humaine. Le nombre d’objets s’échouant par terre représente les besoins de l’Homme. La surconsommation devient un mode de vie.
Pour conclure, la société de consommation résulte des besoins de l’Homme. Les objets sont produits en grande quantité. Or cette production a un réel impact sur l’Homme et sur son bonheur. Leur existence semble être primordiale pour trouver le bonheur. Les trois documents du corpus nous orientent vers cette idée de vitesse. La société et la production vont de pair. Elles évoluent en même temps que les besoins de l’Homme, or il semble en demander toujours plus ; voire trop, ce qui aboutit à la surconsommation. Cette dernière devient un problème de société qui pose la question de l’écologie et du recyclage.
«
Cette modernisation et cette profusion d’objets a des conséquences sur le comportement de l’Homme.
En effet, la société de consommation a un impact très fort sur l’Homme.
Premièrement, Annie
Ernaux vient illustrer cette idée avec l’exemple de la voiture.
En effet, l’objet prend une autre dimension,
celle de la liberté et de la puissance.
Selon l’auteure, les Hommes jouiraient d’une « existence meilleure
grâce aux choses ».
Les vieux objets sont remplacés par des nouveaux plus performants dans le but de vivre
mieux.
Or les Hommes ne peuvent pas toujours répondre à leurs envies.
Ils souffrent de ne pas pouvoir
s’offrir ce qu’ils veulent en temps voulu.
L’objet semble répondre à un moyen pour l’Homme de trouver le
bonheur… ou de se frustrer lorsqu’il ne peut pas répondre à ses besoins soudains.
Pour répondre à cette
frustration, Annie Ernaux met en avant les nouveaux moyens de paiement qui émergent directement de la
société de consommation.
Selon Baudrillard, l’Homme s’adapte en fonction des objets, il devient lui aussi « fonctionnel ».
Il
donne la vie et la reprend lorsque l’objet n’est plus adapté.
L’Homme suit le rythme de vie de l’objet.
Derrière cette idée d’adaptation de l’Homme en fonction de l’objet, il y a surtout l’idée de l’aliénation de
l’Homme envers les objets qu’il crée.
Baudrillard tente de faire relativiser son lecteur en rappelant que les
objets naissent de la volonté de l’Homme et par-dessus cela, naissent de « la loi de la valeur d’échange ».
La sculpture de Liu Jianhua relève aussi ce fait.
Les objets « tombent » d’un container représentant
l’exportation et par conséquent la valeur financière de tous les objets qui emplissent le container.
Cette consommation a des limites car elle renvoie à des impacts négatifs sur l’Homme.
La société
de consommation a conduit directement à la surconsommation.
Annie Ernaux vient illustrer cette idée en
affirmant qu’ « il faut en avoir plus qu’avant ».
Ce besoin d’abondance n’a pas de véritable raison.
Selon elle,
les gens « ne s’interrogeaient pas sur leur utilité », ils les voulaient.
Ceux qui ne suivaient pas le rythme de
la société étaient considérés comme « timides ».
Elle finit par dire que les gens ne pensent plus par eux -
mêmes à cause de la profusion des choses.
Jean Baudrillard l’affirme aussi dans son essai.
Les Hommes ont créé ce rythme rapide de production
mais ils ont fini par se faire dépasser car les objets forment une sorte de nébuleuse qui n’est « ni une flore
ni une faune » mais qui vit individuellement aux côtés de l’Homme, dans leur espace bien à eux.
Il ajoute
que les objets « donnent l’impression d’une végétation proliférante et d’une jungle ».
La sculpture de Liu Jianhua illustre parfaitement cette idée de surconsommation.
Cette prolifération
résulte effectivement de l’activité humaine.
Le nombre d’objets s’échouant par terre représente les besoins
de l’Homme.
La surconsommation devient un mode de vie.
Pour conclure, la société de consommation résulte des besoins de l’Homme.
Les objets sont produits en
grande quantité.
Or cette production a un réel impact sur l’Homme et sur son bonheur.
Leur existence
semble être primordiale pour trouver le bonheur.
Les trois documents du corpus nous orientent vers cette
idée de vitesse.
La société et la production vont de pair.
Elles évoluent en même temps que les besoins de
l’Homme, or il semble en demander toujours plus ; voire trop, ce qui aboutit à la surconsommation.
Cette
dernière devient un problème de société qui pose la question de l’écologie et du recyclage..
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