cerveau n.
Publié le 14/07/2014
Extrait du document
«
de l'origine des sensations (pour les aires sensitives) ou de la réception des messages effecteurs (pour les aires
motrices).
Dans l'aire visuelle occipitale, la projection se caractérise par l'existence de champs cellulaires corticaux
correspondant à la fois à la géométrie rétinienne et à la structure des messages transmis par les fibres afférentes.
Dans l'aire auditive, située dans la zone temporale, il y a également localisation nerveuse des hauteurs tonales, ou
tonotopie.
De part et d'autre de ces aires spécifiques s'organisent des zones non spécifiques dites d'association; elles
ont une double fonction: permettre une interconnexion entre les aires primaires spécifiques et recevoir l'ensemble des
projections non spécifiques provenant du système diffus extralemniscal.
Par ailleurs, dans la région prérolandique, on
trouve l'aire motrice primaire, correspondant à la motricité volontaire, dont les fibres efférentes forment le faisceau
pyramidal.
Dans la zone antérieure se trouve l'aire de la motricité involontaire, d'où part le faisceau extrapyramidal.
–
Le thalamus et les noyaux de la base.
La plupart des fibres afférentes, en provenance des différentes régions du
corps, se relaient dans une structure placée dans la région interhémisphérique médiane, le thalamus, partagé par une
cloison, la lame médullaire interne.
Celle-ci le divise en une zone postérieure (ou pulvinar), une zone dorsomédiane,
une zone antérieure, une zone ventrale et une zone latérale.
Dans la zone antérieure, on trouve les corps genouillés
médians (relais auditif) et les corps genouillés latéraux (relais visuel).
À l'intérieur de la lame médullaire, on trouve les
noyaux intralaminaires, qui se projettent sur les corps striés (noyau caudé et noyau lenticulaire formé du putamen et
du globus pallidus) ou noyaux de la base; ces noyaux de la base sont l'un des relais de la voie motrice qui véhicule la
motricité involontaire.
– Vascularisation.
Le cerveau est irrigué par quatre artères, les deux carotides internes et les
deux vertébrales.
Elles sont reliées à la base du cerveau en un polygone de Willis, dont les ramifications assurent
l'alimentation sanguine de l'ensemble du tissu cérébral.
Le sang est ramené au cœur par les veines jugulaires externes.
Dans les ventricules cérébraux et dans l'espace sous-arachnoïdien (à l'intérieur des méninges) circule le liquide
céphalo-rachidien, qui permet la répartition des pressions sur l'ensemble des structures nerveuses.
Le cervelet
représente, dans la lignée phylogénétique, l'une des structures les plus anciennes de l'encéphale, puisqu'il apparaît
déjà chez des Vertébrés plus primitifs que les Poissons: les Agnathes.
Le cervelet primitif se divise en deux parties,
l'une dévolue aux messages du système vestibulaire (centres de l'équilibration), l'autre aux messages sensoriels.
La
première donne naissance à l'archéocervelet (lobe floculonodulaire) et la seconde se différencie en paléo- et en
néocervelet.
Le paléocervelet forme l'axe cérébelleux ou vermis, tandis que le développement du néocervelet aboutit
à la formation des hémisphères cérébelleux.
En outre apparaissent les noyaux cérébelleux (noyaux fastigial, interposé
et dentelé), relais entre les cellules du cortex cérébelleux et les noyaux moteurs du tronc cérébral..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- La description du cerveau
- Peut-on dire que la conscience est liée à l’activité du cerveau ?
- Cerveau et pensée : liens
- Le réseau de télécommunications constitue-t-il un cerveau planétaire ?
- Jean-Pierre CHANGEUX Le cerveau et la complexité Le neurobiologiste tente de retrouver les fonctions psychiques associées à chacun des niveaux d'organisation du cerveau, sans pour autant l'isoler de son environnement et de son histoire.