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cerveau n.

Publié le 14/07/2014

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cerveau n. m. 1. Partie supérieure et antérieure de l'encéphale. Le cerveau est un organe vital, qui commande l'ensemble des fonctions nerveuses supérieures (activités motrice, sensorielle et conceptuelle, langage). V. Encycl. V. aussi encéphale; tronc* cérébral. 2. Ensemble des facultés mentales; esprit, intelligence. Il a un cerveau borné. / Par ext. Personne (dont on considère l'intelligence). Einstein était un grand cerveau. 3. Fig. Centre intellectuel. Paris est le cerveau de la France. 4. Cour. Cerveau électronique: calculateur servant à la commande de machines. Encycl. Le cerveau proprement dit n'apparaît que chez les Vertébrés. Il se forme par le développement particulier de la région antérieure du tube nerveux embryonnaire. La partie postérieure de ce tube creux, la moelle épinière, possède un canal central, le canal de l'épendyme, qui, en s'élargissant, donne naissance aux quatre ventricules autour desquels se développe l'encéphale*. Phylogenèse. Il semble que le développement du cerveau ait eu pour cause initiale la primauté, chez les premiers Vertébrés marins, des informations olfactives nécessaires à la recherche de nourriture: ces informations étaient conduites directement, par les nerfs olfactifs, des narines vers l'écorce de l'encéphale primitif. À partir des Amphibiens, cette écorce (pallium) se différencie en archicortex et en paléocortex, ce dernier acquérant une spécificité olfactive. L'archéocortex, quant à lui, donne l'hippocampe, structure rhinencéphalique, qui semble jouer un rôle important dans la régulation des comportements (émotionnel, alimentaire et sexuel). À partir des Mammifères se développe un troisième cortex, dans la zone comprise entre l'archicortex et le paléocortex: le néocortex, qui se sépare du précédent par la fissure rhinale. Anatomie. Le cerveau proprement dit est divisé en deux hémisphères; il est constitué par le rhinencéphale, le néocortex et le thalamus, et il est recouvert de plusieurs membranes, les méninges*. Sa surface (cortex) peut être plus ou moins plissée selon les espèces; celles dont le cortex l'est très peu (Rongeurs) sont dites lissencéphales, celles dont le cortex l'est beaucoup sont les gyrencéphales. Chez l'Homme, le rhinencéphale est constitué de trois parties: a) le paléocortex, représenté par le bulbe olfactif, où parviennent et se relaient les fibres afférentes des nerfs olfactifs, avant de former le pédoncule olfactif; b) l'archéocortex, représenté par l'hippocampe, qui s'enroule autour du thalamus dans la partie inférieure des hémisphères cérébraux, et le gyrus cingulaire; c) le septum, dans la partie ventrale du rhinencéphale, qui n'a pas subi de transformation majeure au cours de l'évolution phylogénétique. La plupart des fibres du pédoncule olfactif vont vers l'hippocampe, tandis qu'un petit contingent se dirige vers le noyau amygdalien. Quant aux fibres efférentes de l'hippocampe, elles constituent le trigone (ou fornix) et aboutissent dans les noyaux de la base du thalamus et de l'hypothalamus. Aux commissures antérieure et postérieure du rhinencéphale et à la commissure de l'hippocampe s'ajoute la plus grande des commissures chez l'Homme, le corps calleux, lieu de passage des fibres qui relient entre eux les deux hémisphères cérébraux. Le néocortex constitue la couche externe des hémisphères cérébraux. Comme tout cortex, il est formé de corps cellulaires, ou neurones, et reçoit de ce fait la dénomination de substance grise, par opposition à la substance blanche, formée des axones, ou fibres nerveuses de ces neurones, qui sont le plus souvent entourés d'une gaine blanche: la myéline. Ce cortex se présente comme une stratification de six couches de cellules différentes, numérotées de I à VI de l'extérieur vers l'intérieur. - Les aires corticales. La surface du cortex se divise en plusieurs zones, dont les fonctions sont définies. La répartition de ces aires se fait en fonction de la géométrie des hémisphères cérébraux découpés en circonvolutions par les scissures (scissure de Sylvius, de Rolando, et scissure calcarine). Cette répartition a été étudiée chez l'Homme par Brodmann. Les aires corticales se définissent non seulement par leur caractère récepteur (aires sensitives) ou effecteur (aires motrices), mais également par leur caractère spécifique ou non spécifique. Dans les aires spécifiques, il y a représentation de la localisation corporelle de l'origine des sensations (pour les aires sensitives) ou de la réception des messages effecteurs (pour les aires motrices). Dans l'aire visuelle occipitale, la projection se caractérise par l'existence de champs cellulaires corticaux correspondant à la fois à la géométrie rétinienne et à la structure des messages transmis par les fibres afférentes. Dans l'aire auditive, située dans la zone temporale, il y a également localisation nerveuse des hauteurs tonales, ou tonotopie. De part et d'autre de ces aires spécifiques s'organisent des zones non spécifiques dites d'association; elles ont une double fonction: permettre une interconnexion entre les aires primaires spécifiques et recevoir l'ensemble des projections non spécifiques provenant du système diffus extralemniscal. Par ailleurs, dans la région prérolandique, on trouve l'aire motrice primaire, correspondant à la motricité volontaire, dont les fibres efférentes forment le faisceau pyramidal. Dans la zone antérieure se trouve l'aire de la motricité involontaire, d'où part le faisceau extrapyramidal. - Le thalamus et les noyaux de la base. La plupart des fibres afférentes, en provenance des différentes régions du corps, se relaient dans une structure placée dans la région interhémisphérique médiane, le thalamus, partagé par une cloison, la lame médullaire interne. Celle-ci le divise en une zone postérieure (ou pulvinar), une zone dorsomédiane, une zone antérieure, une zone ventrale et une zone latérale. Dans la zone antérieure, on trouve les corps genouillés médians (relais auditif) et les corps genouillés latéraux (relais visuel). À l'intérieur de la lame médullaire, on trouve les noyaux intralaminaires, qui se projettent sur les corps striés (noyau caudé et noyau lenticulaire formé du putamen et du globus pallidus) ou noyaux de la base; ces noyaux de la base sont l'un des relais de la voie motrice qui véhicule la motricité involontaire. - Vascularisation. Le cerveau est irrigué par quatre artères, les deux carotides internes et les deux vertébrales. Elles sont reliées à la base du cerveau en un polygone de Willis, dont les ramifications assurent l'alimentation sanguine de l'ensemble du tissu cérébral. Le sang est ramené au coeur par les veines jugulaires externes. Dans les ventricules cérébraux et dans l'espace sous-arachnoïdien (à l'intérieur des méninges) circule le liquide céphalo-rachidien, qui permet la répartition des pressions sur l'ensemble des structures nerveuses. Le cervelet représente, dans la lignée phylogénétique, l'une des structures les plus anciennes de l'encéphale, puisqu'il apparaît déjà chez des Vertébrés plus primitifs que les Poissons: les Agnathes. Le cervelet primitif se divise en deux parties, l'une dévolue aux messages du système vestibulaire (centres de l'équilibration), l'autre aux messages sensoriels. La première donne naissance à l'archéocervelet (lobe floculonodulaire) et la seconde se différencie en paléo- et en néocervelet. Le paléocervelet forme l'axe cérébelleux ou vermis, tandis que le développement du néocervelet aboutit à la formation des hémisphères cérébelleux. En outre apparaissent les noyaux cérébelleux (noyaux fastigial, interposé et dentelé), relais entre les cellules du cortex cérébelleux et les noyaux moteurs du tronc cérébral.

« de l'origine des sensations (pour les aires sensitives) ou de la réception des messages effecteurs (pour les aires motrices).

Dans l'aire visuelle occipitale, la projection se caractérise par l'existence de champs cellulaires corticaux correspondant à la fois à la géométrie rétinienne et à la structure des messages transmis par les fibres afférentes. Dans l'aire auditive, située dans la zone temporale, il y a également localisation nerveuse des hauteurs tonales, ou tonotopie.

De part et d'autre de ces aires spécifiques s'organisent des zones non spécifiques dites d'association; elles ont une double fonction: permettre une interconnexion entre les aires primaires spécifiques et recevoir l'ensemble des projections non spécifiques provenant du système diffus extralemniscal.

Par ailleurs, dans la région prérolandique, on trouve l'aire motrice primaire, correspondant à la motricité volontaire, dont les fibres efférentes forment le faisceau pyramidal.

Dans la zone antérieure se trouve l'aire de la motricité involontaire, d'où part le faisceau extrapyramidal.

– Le thalamus et les noyaux de la base.

La plupart des fibres afférentes, en provenance des différentes régions du corps, se relaient dans une structure placée dans la région interhémisphérique médiane, le thalamus, partagé par une cloison, la lame médullaire interne.

Celle-ci le divise en une zone postérieure (ou pulvinar), une zone dorsomédiane, une zone antérieure, une zone ventrale et une zone latérale.

Dans la zone antérieure, on trouve les corps genouillés médians (relais auditif) et les corps genouillés latéraux (relais visuel).

À l'intérieur de la lame médullaire, on trouve les noyaux intralaminaires, qui se projettent sur les corps striés (noyau caudé et noyau lenticulaire formé du putamen et du globus pallidus) ou noyaux de la base; ces noyaux de la base sont l'un des relais de la voie motrice qui véhicule la motricité involontaire.

– Vascularisation.

Le cerveau est irrigué par quatre artères, les deux carotides internes et les deux vertébrales.

Elles sont reliées à la base du cerveau en un polygone de Willis, dont les ramifications assurent l'alimentation sanguine de l'ensemble du tissu cérébral.

Le sang est ramené au cœur par les veines jugulaires externes. Dans les ventricules cérébraux et dans l'espace sous-arachnoïdien (à l'intérieur des méninges) circule le liquide céphalo-rachidien, qui permet la répartition des pressions sur l'ensemble des structures nerveuses.

Le cervelet représente, dans la lignée phylogénétique, l'une des structures les plus anciennes de l'encéphale, puisqu'il apparaît déjà chez des Vertébrés plus primitifs que les Poissons: les Agnathes.

Le cervelet primitif se divise en deux parties, l'une dévolue aux messages du système vestibulaire (centres de l'équilibration), l'autre aux messages sensoriels.

La première donne naissance à l'archéocervelet (lobe floculonodulaire) et la seconde se différencie en paléo- et en néocervelet.

Le paléocervelet forme l'axe cérébelleux ou vermis, tandis que le développement du néocervelet aboutit à la formation des hémisphères cérébelleux.

En outre apparaissent les noyaux cérébelleux (noyaux fastigial, interposé et dentelé), relais entre les cellules du cortex cérébelleux et les noyaux moteurs du tronc cérébral.. »

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