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champignon n.

Publié le 14/07/2014

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champignon n. m. 1. Végétal non chlorophyllien, unicellulaire ou filamenteux. / Pousser comme des champignons: pousser, grandir très vite; proliférer. Des villes-champignons, qui se sont développées très vite. 2. Par anal. Nom de divers objets rappelant la forme d'un champignon. Les champignons d'un billard. Appuyer sur le champignon, sur la pédale de l'accélérateur. Champignon atomique: nuage provoqué par une explosion atomique. Encycl. Les Champignons occupent une position particulière dans le monde vivant; on les classe dans le règne végétal, mais les parois de leurs cellules ne renferment pas (ou peu) de cellulose, à la différence de celles des autres plantes. En revanche, elles sont surtout formées de chitine, comme les cuticules d'Arthropodes. Les cellules sont riches en glycogène, très répandu chez les animaux, absent chez les autres végétaux. Enfin, même dans les formes les plus complexes, les Champignons n'édifient jamais de véritables tissus. Aussi, de nombreux auteurs modernes considèrent-ils les Champignons comme un règne particulier. Bien qu'il existe des formes unicellulaires, la structure filamenteuse est de règle chez la plupart des représentants du groupe. Ces filaments (hyphes) s'organisent pour constituer le thalle (mycélium) et se groupent souvent pour former des corps reproducteurs, sexués ou non. La reproduction s'effectue par spores selon un cycle végétatif complexe. Du fait de l'absence de chlorophylle et de tout autre pigment permettant la photosynthèse, les Champignons sont hétérotrophes et, généralement, saprophytes ou parasites. Dans le premier cas, ils se nourrissent d'éléments organiques inertes, dans le second, ils vivent aux dépens d'organismes vivants. Ainsi, un très grand nombre d'entre eux s'attaquent aux végétaux et aux animaux, et déterminent chez leurs hôtes des maladies (rouille, mildiou chez les uns; muguet, teigne chez les autres). D'autres champignons vivent en symbiose avec les racines de diverses plantes (mycorrhizes) ou avec des Algues (lichens). Les Champignons sont divisés en deux grands groupes: les Myxomycota, groupant 500 espèces réparties en 90 genres, d'affinités incertaines, essentiellement caractérisés par une phase végétative dépourvue de membrane et presque tous capables de se nourrir par phagocytose (ils étaient autrefois appelés Mycétozoaires: champignonsanimaux); les Eumycota (champignons proprement dits), dotés d'un thalle cellulaire ou filamenteux, dont les cellules sont presque toujours pourvues d'une paroi rigide, sont capables de se nourrir par absorption, en sécrétant des exoenzymes, qui digèrent les substances fournies par le substrat. À l'intérieur de ce groupe, on distingue plus de 35 000 espèces de champignons «parfaits», dont la reproduction sexuée connue permet la classification dans les groupes des Ascomycètes, des Basidiomycètes ou parmi les Phycomycètes, qui comprennent les moisissures usuelles. Plus de 20 000 autres espèces, les Adélomycètes, correspondent aux champignons «imparfaits», dont la reproduction sexuée n'existe plus ou est inconnue. Certains sont des parasites très communs (Molinia, Alternaria, Dermatophytes*)). - AGRIC. Champignon de couche ou de Paris: espèce très voisine du champignon de prairie (ou rosé-des-prés), cultivée depuis plus de trois siècles, de préférence dans d'anciennes carrières bénéficiant d'une température (10 à 15 0C) et d'une humidité (80 à 95 %) constantes. Le fumier de cheval, après une fermentation intensive, fournit un compost, qui est alors ensemencé avec une petite quantité de mycélium (ou «blanc»), cultivé préalablement de façon aseptique. La culture a lieu soit en meules jumelées au sol, soit en caisses (méthode moderne). Les premiers champignons apparaissent trois à quatre semaines après l'ensemencement; les meules et les caisses sont alors recouvertes d'une fine couche de terre (gobetage). La récolte dure de 50 à 100 jours. La France, avec une production annuelle de 60 000 t répartie dans le Bassin parisien (20 %), le bassin de la Loire (55 %) et le bassin de la Charente et de la Garonne (16 %), est le deuxième producteur (après les États-Unis).

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