Définition: BOUQUER, verbe intransitif.

Définition: BOUQUER, verbe intransitif. A.— Vieux, inusité. [En parlant d'un singe ou d'un enfant] " Baiser par force " (Dictionnaire de l'Académie Française). — Au figuré. Faire bouquer quelqu'un. Le forcer à faire ce qui lui déplaît : Ø 1. Hier, par exemple, son humeur était bien réelle, et j'ai eu le plaisir de faire bouquer par ma faveur un jeune homme aussi noble et aussi riche que je suis gueux et plébéien. HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Le Rouge et le Noir, 1830, page 320. Remarque : Attesté dans la plupart des dictionnaires du XIXe. et du XXe. siècle. B.— Spécialement. 1. VÉNERIE. Faire bouquer le renard, le blaireau, etc. Les forcer, les faire sortir de leur terrier. Remarque : Attesté dans la plupart des dictionnaires généraux du XXe. siècle ainsi que dans DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT) et DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965. 2. MARINE. emploi absolu " Renoncer, refuser, craindre, ne pas oser entreprendre " (Dictionnaire de marine (JEAN-BAPTISTE PHILIBERT WILLAUMEZ), 1831; aussi dans Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Larousse du XXe. siècle en six volumes). — Par analogie : Ø 2. — Voici, me dis-je, un phénomène auquel personne ne pense, et qui ferait bouquer deux savants. HONORÉ DE BALZAC, Théorie de la démarche, 1833, page 619.