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Définition: Cauchemarder, verbe intransitif.

Publié le 10/11/2015

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Définition: Cauchemarder, verbe intransitif. a) Fatiguer comme un cauchemar; ennuyer, importuner. Emploi pronominal, populaire. S'inquiéter, se tourmenter. Hein! Est-elle assez canulante! Il faut qu'elle se cauchemarde (ÉMILE ZOLA, L'Assommoir, 1877, page 470 ). b) Faire des cauchemars. La nuit (...) il cauchemarde. Il roule, à bicyclette (...) Un pneu éclate avec un soupir aigre (...) Il pique une tête dans la Loire (MAURICE GENEVOIX, La Boîte à pêche, 1926, page 160 ). Remarque : On rencontre en outre dans la documentation l'adverbe cauchemardement. À la manière d'un cauchemarine C'est une suite de récits cauchemardement fantastiques (Edmond et JULES DE GONCOURT, Journal, 1894, page 606). 2. Cauchemardant, -ante, adjectif. a) Qui donne le cauchemar; affreux; obsédant Une laideur cocasse, farce et cauchemardante (SIBYLLE-GABRIELLE-MARIE-ANTOINETTE DE RIQUETTI DE MIRABEAU, COMTESSE DE MARTEL DE JANVILLE, DITE GYP, Souvenirs d'une petite fille, 1928, page 53 ). Le second mouvement, (...), devient une sorte de cauchemardante marche funèbre (SERGE LIFAR, Traité de chorégraphie, 1952, page 70 ). b) Populaire. [En parlant d'une chose ou d'une personne] Importun, ennuyeux à l'excès. La loquacité de chacune de ces deux vieilles abandonnées est cauchemardante. Elles radotent éperdument (ANDRÉ GIDE, Voyage au Congo, 1927, page 838 ). 3. Cauchemardesque, cauchemaresque, adjectif Qui produit l'impression d'un cauchemar; terrifiant, fantastique. Un rêve biscornu et cauchemaresque (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1894 page 915); dans le genre cauchemardesque, la poésie des Chants de Maldoror (...) a délivré une région du rêve et de la fantasmagorie la plus douloureuse, la plus hagarde, qui aurait dû faire oublier les Fleurs du mal (MARCEL AYMÉ, Le Confort intellectuel, 1949, page 39 ). Forme dérivée du verbe "cauchemarder" cauchemarder tiré de l'article " CAUCHEMAR, " CAUCHEMAR, substantif masculin. A.— Vieilli. État d'oppression ou d'étouffement qui survient durant le sommeil. Le cauchemar d'un malade : Ø 1. À l'aspect de ces difficultés, il fut découragé. Le monde social et le monde judiciaire lui pesaient sur la poitrine comme un cauchemarine HONORÉ DE BALZAC, Le Colonel Chabert, 1835, page 76. Remarque : Le cauchemar a été autrefois attribué à l'intervention d'un démon, d'un incube, de génies malfaisants. Smarra est le nom primitif du mauvais esprit auquel les Anciens rapportaient le triste phénomène du cauchemar (NODIER, Smarra, 1821, page 21). — Par extension, usuel. Rêve pénible ou effrayant qui réveille le dormeur en le laissant dans un malaise ou dans l'angoisse. Sommeil peuplé de cauchemars : Ø 2. Dans mon enfance j'étais sujet à de fréquents cauchemars, qui me laissaient terrorisé; je me réveillais en criant ou dans les larmes et craignais de me rendormir. ANDRÉ GIDE, Journal, 1929, page 939. Ø 3. Si calme, si gentil! comme un ami qu'un cauchemar vous a montré étendu mort et sanglant et qu'on retrouve au réveil, souriant, futile, animé, si inconscient de la menace. JULIEN GRACQ, Un Beau ténébreux, 1945, page 101. SYNTAXE : Cauchemar atroce, horrible; cauchemar de descente, de poursuite; abominable, sinistre cauchemar; s'éveiller d'un cauchemar; se débattre contre un cauchemarine. B.— Par analogie. Ce qui provoque la peur, la panique, l'horreur, l'aversion. — [En parlant d'une personne] Être le cauchemar de quelqu'un; le cauchemar de ma jeunesse. Celui qu'il [Bixiou] aimait le plus à vexer était le jeune La Billardière, sa bête noire, son cauchemar (HONORÉ DE BALZAC, Les Employés, 1837, page 102 ). — [En parlant d'une atmosphère, d'une situation, d'un état psychologique] Visions de cauchemar : Ø 4. Ce qui paraît vrai, ce qui paraît solide, c'est ce cauchemar du travail forcé, des brutalités, de l'injustice; ce qui paraît faux et fragile, c'est l'ordre, la liberté, le bonheur. JULIEN GREEN, Journal, 1946, page 80. SYNTAXE : Le cauchemar de l'écrasement, de la guerre, de l'invasion; une journée, une maison, une prison, un silence, un visage de cauchemar; forêts de cauchemar; sombrer dans un cauchemar; sortir d'un cauchemarine. · Par hyperbole, familier. Ce qui crée des soucis excessifs. — C'est un cauchemar cette chimie; sûr et certain que je vais me faire coller (SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 201 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1 033. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 463, b) 1 420; XXe. siècle : a) 2 304, b) 1 850. DÉRIVÉS : 1. Cauchemarder, verbe intransitif. a) Fatiguer comme un cauchemar; ennuyer, importuner. Emploi pronominal, populaire. S'inquiéter, se tourmenter. Hein! Est-elle assez canulante! Il faut qu'elle se cauchemarde (ÉMILE ZOLA, L'Assommoir, 1877, page 470 ). b) Faire des cauchemars. La nuit (...) il cauchemarde. Il roule, à bicyclette (...) Un pneu éclate avec un soupir aigre (...) Il pique une tête dans la Loire (MAURICE GENEVOIX, La Boîte à pêche, 1926, page 160 ). Remarque : On rencontre en outre dans la documentation l'adverbe cauchemardement. À la manière d'un cauchemarine C'est une suite de récits cauchemardement fantastiques (Edmond et JULES DE GONCOURT, Journal, 1894, page 606). 2. Cauchemardant, -ante, adjectif. a) Qui donne le cauchemar; affreux; obsédant Une laideur cocasse, farce et cauchemardante (SIBYLLE-GABRIELLE-MARIE-ANTOINETTE DE RIQUETTI DE MIRABEAU, COMTESSE DE MARTEL DE JANVILLE, DITE GYP, Souvenirs d'une petite fille, 1928, page 53 ). Le second mouvement, (...), devient une sorte de cauchemardante marche funèbre (SERGE LIFAR, Traité de chorégraphie, 1952, page 70 ). b) Populaire. [En parlant d'une chose ou d'une personne] Importun, ennuyeux à l'excès. La loquacité de chacune de ces deux vieilles abandonnées est cauchemardante. Elles radotent éperdument (ANDRÉ GIDE, Voyage au Congo, 1927, page 838 ). 3. Cauchemardesque, cauchemaresque, adjectif Qui produit l'impression d'un cauchemar; terrifiant, fantastique. Un rêve biscornu et cauchemaresque (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1894 page 915); dans le genre cauchemardesque, la poésie des Chants de Maldoror (...) a délivré une région du rêve et de la fantasmagorie la plus douloureuse, la plus hagarde, qui aurait dû faire oublier les Fleurs du mal (MARCEL AYMÉ, Le Confort intellectuel, 1949, page 39 ).

« a montré étendu mort et sanglant et qu'on retrouve au réveil, souriant, futile, animé, si inconscient de la menace. JULIEN GRACQ, Un Beau ténébreux, 1945, page 101. SYNTAXE : Cauchemar atroce, horrible; cauchemar de descente, de poursuite; abominable, sinistre cauchemar; s'éveiller d'un cauchemar; se débattre contre un cauchemarine. B.— Par analogie.

Ce qui provoque la peur, la panique, l'horreur, l'aversion. — [En parlant d'une personne] Être le cauchemar de quelqu'un; le cauchemar de ma jeunesse.

Celui qu'il [Bixiou] aimait le plus à vexer était le jeune La Billardière, sa bête noire, son cauchemar (HONORÉ DE BALZAC, Les Employés, 1837, page 102 ). — [En parlant d'une atmosphère, d'une situation, d'un état psychologique] Visions de cauchemar : Ø 4.

Ce qui paraît vrai, ce qui paraît solide, c'est ce cauchemar du travail forcé, des brutalités, de l'injustice; ce qui paraît faux et fragile, c'est l'ordre, la liberté, le bonheur. JULIEN GREEN, Journal, 1946, page 80. SYNTAXE : Le cauchemar de l'écrasement, de la guerre, de l'invasion; une journée, une maison, une prison, un silence, un visage de cauchemar; forêts de cauchemar; sombrer dans un cauchemar; sortir d'un cauchemarine. · Par hyperbole, familier.

Ce qui crée des soucis excessifs.

— C'est un cauchemar cette chimie; sûr et certain que je vais me faire coller (SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 201 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1 033.

Fréquence relative littéraire : XIXe.

siècle : a) 463, b) 1 420; XXe. siècle : a) 2 304, b) 1 850. DÉRIVÉS : 1.

Cauchemarder, verbe intransitif.

a) Fatiguer comme un cauchemar; ennuyer, importuner.

Emploi pronominal, populaire.

S'inquiéter, se tourmenter.

Hein! Est-elle assez canulante! Il faut qu'elle se cauchemarde (ÉMILE ZOLA, L'Assommoir, 1877, page 470 ).

b) Faire des cauchemars.

La nuit (...) il cauchemarde.

Il roule, à bicyclette (...) Un pneu éclate avec un soupir aigre (...) Il pique une tête dans la Loire (MAURICE GENEVOIX, La Boîte à pêche, 1926, page 160 ).

Remarque : On rencontre en outre dans la documentation l'adverbe cauchemardement.

À la manière d'un cauchemarine C'est une suite de récits cauchemardement fantastiques (Edmond et JULES DE GONCOURT, Journal, 1894, page 606).

2. Cauchemardant, -ante, adjectif.

a) Qui donne le cauchemar; affreux; obsédant Une laideur cocasse, farce et cauchemardante (SIBYLLE-GABRIELLE-MARIE-ANTOINETTE DE RIQUETTI DE MIRABEAU, COMTESSE DE MARTEL DE JANVILLE, DITE GYP, Souvenirs d'une petite fille, 1928, page 53 ).

Le second mouvement, (...), devient une sorte de cauchemardante marche funèbre (SERGE LIFAR, Traité de chorégraphie, 1952, page 70 ).

b) Populaire. [En parlant d'une chose ou d'une personne] Importun, ennuyeux à l'excès.

La loquacité de chacune de ces deux vieilles abandonnées est cauchemardante.

Elles radotent éperdument (ANDRÉ GIDE, Voyage au Congo, 1927, page 838 ).

3. Cauchemardesque, cauchemaresque, adjectif Qui produit l'impression d'un cauchemar; terrifiant, fantastique.

Un rêve biscornu et cauchemaresque (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE 2. »

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