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Définition et usage: ATOMICITÉ, substantif féminin.

Publié le 27/10/2015

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Définition et usage: ATOMICITÉ, substantif féminin. I.— Composition atomique de l'univers : Ø 1. L'atomicité profonde de l'univers affleure sous une forme visible dans le domaine de l'expérience vulgaire. Elle s'exprime dans les gouttes de pluie et le sable des grèves. Elle se prolonge dans la multitude des vivants et des astres. PIERRE TEILHARD DE CHARDIN, Le Phénomène humain, 1955, page 34. — Au figuré. ÉCONOMIE POLITIQUE. Atomicité du marché. État d'équilibre du marché caractérisé par le fait que les acheteurs et les vendeurs sont nombreux et qu'aucun ne domine les autres par son importance : Ø 2. Condition de la concurrence parfaite, l'atomicité caractérise et définit une situation d'échange qui se trouve établie à une double condition : que l'offre et la demande se composent d'un nombre suffisant d'acheteurs et de vendeurs, que parmi ceux-ci, aucun n'ait une importance telle que son action détermine une modification appréciable de l'offre et de la demande globale. DICTIONNAIRE DES SCIENCES ÉCONOMIQUES (JEAN ROMEUF). Ø 3. Étant donné, bien souvent, le grand nombre d'acheteurs et de vendeurs — ce qu'on appelle l'atomicité du marché — dont aucun n'atteint une importance suffisante pour qu'il puisse, à lui seul, modifier l'offre ou la demande, le prix du marché est alors théoriquement indépendant de l'action des producteurs et des consommateurs. JEAN-ALAIN LESOURD, CLAUDE GÉRARD, Histoire économique, XIXe. et XXe. siècles, tome 1, 1968, page 87. II.— CHIMIE. A.— Vieux. Synonyme : valence : Ø 4. De ce point de vue il était admis que l'oxygène et le soufre ont une valeur deux fois plus grande que l'hydrogène et le chlore, l'azote une valeur triple, le silicium et le carbone une valeur quadruple. Il s'imposait, dès lors, de distinguer, comme on l'avait fait pour les radicaux, les éléments mono-, di-, tri- et tétraatomiques. Le mot n'était pas heureux et prêtait à confusion; la notion d'atomicité devait bientôt devenir celle de valence et l'on parla dès lors d'éléments mono-, di-, tri- et tétravalents. Histoire générale des sciences (sous la direction de René Taton) tome 3, volume 1, 1961, page 326. B.— " Nombre d'atomes contenus dans la molécule d'un corps simple ou encore quotient du poids moléculaire par le poids atomique " (Dictionnaire de la chimie et de ses applications (CLÉMENT DUVAL, RAYMONDE DUVAL, ROGER DOLIQUE), 1959). Remarque : 1re. attestation 1865 (DICTIONNAIRE DE MÉDECINE, DE CHIRURGIE, DE PHARMACIE, DE L'ART VÉTÉRINAIRE ET DES SCIENCES QUI S'Y RAPPORTENT (ÉMILE LITTRÉ, CHARLES ROBIN)); dérivé du radical de atomique*, suffixe -ité*. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 9.

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De ce point de vue il ?tait admis que l'oxyg?ne et le soufre ont une valeur deux fois plus grande que l'hydrog?ne et le chlore, l'azote une valeur triple, le silicium et le carbone une valeur quadruple.

Il s'imposait, d?s lors, de distinguer, comme on l'avait fait pour les radicaux, les ?l?ments mono-, di-, tri- et t?traatomiques. Le mot n'?tait pas heureux et pr?tait ? confusion; la notion d'atomicit? devait bient?t devenir celle de valence et l'on parla d?s lors d'?l?ments mono-, di-, tri- et t?travalents. Histoire g?n?rale des sciences (sous la direction de Ren? Taton) tome 3, volume 1, 1961, page 326.

B.? " Nombre d'atomes contenus dans la mol?cule d'un corps simple ou encore quotient du poids mol?culaire par le poids atomique " (Dictionnaire de la chimie et de ses applications (CL?MENT DUVAL, RAYMONDE DUVAL, ROGER DOLIQUE), 1959).

Remarque?: 1re.

attestation 1865 (DICTIONNAIRE DE M?DECINE, DE CHIRURGIE, DE PHARMACIE, DE L'ART V?T?RINAIRE ET DES SCIENCES QUI S'Y RAPPORTENT (?MILE LITTR?, CHARLES ROBIN)); d?riv? du radical de atomique*, suffixe -it?*.

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 9.. »

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