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Définition et usage du mot: BALUSTRADE, substantif féminin.

Publié le 02/11/2015

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Définition et usage du mot: BALUSTRADE, substantif féminin. A.— ARCHITECTURE. 1. Rangée de balustres réunis entre eux par une tablette à hauteur d'appui. Balustrade de marbre, de pierre, de fer (Dictionnaire de l'Académie Française). 2. Par extension. Clôture ajourée ou non, à hauteur d'appui le long d'un escalier, d'une terrasse, d'un pont, etc. (confer garde-fou, parapet, rambarde) : Ø 1. À côté de cette chapelle court une balustrade du quinzième siècle appliquée sur le mur. Une figure peinte et sculptée s'appuie sur cette balustrade et semble admirer un pilier entouré de statues superposées. VICTOR HUGO, Le Rhin, 1842, page 356. Ø 2. Le sanctuaire se distinguait du choeur, (...) par une balustrade ou chancel particulier, placé antérieurement au maître-autel et formant la table de communion. ALBERT LENOIR, L'Architecture monastique, tome 2, 1856, pages 253-254. Ø 3. Les deux premiers étages, troués de hautes ogives bouchées par des abat-son, ornés de gargouilles aux angles, couronnés par des balustrades tréflées et trilobées, indiquent le quinzième siècle... MAXIME DU CAMP, En Hollande, 1859, page 176. Ø 4. Trois colonnes à chapiteaux variés donnent à ce portique supérieur une élégance robuste, accusée encore par cette balustrade pleine dont les encadrements se dévient pour laisser buter les profils des bases sur une surface unie. EUGÈNE VIOLLET-LE-DUC, Entretiens sur l'architecture, tome 2, 1872, page 193. Ø 5. Le Palais de justice s'ouvre par deux portes sur une espèce de perron bordé d'une balustrade de fer. MAXENCE VAN DER MEERSCH, Invasion 14, 1935, page 460. SYNTAXE : Balustrades intérieures. « Destinées à garnir le devant des galeries, des tribunes » (VIOLLET 1875). Balustrades extérieures. « Disposées sur les chêneaux des combles ou à l'extrémité des terrasses dallées des édifices » (VIOLLET 1875). Balustrades pleines, ajourées, à jour, à claire-voie, feintes, aveuglées (Larousse 19e, Grand Larousse encyclopédique en dix volumes). B.— Par analogie. 1. CHEMIN DE FER. " Plancher où se tient le mécanicien à l'arrière de la locomotive; et qui est garni des deux côtés d'une balustrade, à hauteur d'appui, pour le garantir d'une chute " (Dictionnaire de technologie (DE CHESNEL) 1857). 2. MARINE. " Ancien garde-corps à jour, qu'on plaçait à hauteur d'appui sur l'avant d'une dunette et aux fronteaux des gaillards, sur des batayoles; on y faisait des bastingages en temps de guerre " (Dictionnaire de marine (JEAN-BAPTISTE PHILIBERT WILLAUMEZ), 1831). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 430. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 602, b) 801; XXe. siècle : a) 537, b) 561.

« SYNTAXE?: Balustrades int?rieures.

??Destin?es ? garnir le devant des galeries, des tribunes?? (VIOLLET 1875).

Balustrades ext?rieures.

??Dispos?es sur les ch?neaux des combles ou ? l'extr?mit? des terrasses dall?es des ?difices?? (VIOLLET 1875).

Balustrades pleines, ajour?es, ? jour, ? claire-voie, feintes, aveugl?es (Larousse 19e, Grand Larousse encyclop?dique en dix volumes).

B.? Par analogie.

1.

CHEMIN DE FER.

" Plancher o? se tient le m?canicien ? l'arri?re de la locomotive; et qui est garni des deux c?t?s d'une balustrade, ? hauteur d'appui, pour le garantir d'une chute " (Dictionnaire de technologie (DE CHESNEL) 1857).

2.

MARINE.

" Ancien garde-corps ? jour, qu'on pla?ait ? hauteur d'appui sur l'avant d'une dunette et aux fronteaux des gaillards, sur des batayoles; on y faisait des bastingages en temps de guerre " (Dictionnaire de marine (JEAN-BAPTISTE PHILIBERT WILLAUMEZ), 1831).

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 430.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 602, b) 801; XXe.

si?cle?: a) 537, b) 561.. »

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