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Définition et usage du mot: BARRIQUE, substantif féminin.

Publié le 02/11/2015

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Définition et usage du mot: BARRIQUE, substantif féminin. A.— Gros tonneau de capacité variant selon les régions (entre 136 et 400 litres) qui sert à expédier les vins, les huiles, les eaux-de-vie et des marchandises solides (morue, etc.); par extension. en métrologie, contenu d'une barrique, mesure de ce contenu. Barrique de vin, de sucre, d'huile (Dictionnaire de l'Académie Française) : Ø 1. Au chai, on aborde le foudre. C'est un vaste fût de 30 barriques de 320 litres, prêté par le maître. JOSEPH DE PESQUIDOUX, Chez nous, 1923, page 224. Ø 2. Petit à petit le quai s'animait et à travers la vitre je suivais le manège sur la berge d'hommes qui chargeaient et déchargeaient des barriques, les entassaient, faisaient stopper, pivoter, rouler de champ, se mettre debout des tonneaux de vin avec une adresse et une aisance prodigieuses. BLAISE CENDRARS, Bourlinguer, 1948, page 53. Ø 3. Le fût d'un quart de tonneau, dit barrique en Bordelais, est connu sous les noms de bussart ou rondelle en Bas Poitou, buse en Anjou, poinçon dans les pays de la Loire moyenne et en Ile-de-France. ROGER DION, Histoire de la vigne/du vin en France des origines au XIXe. siècle, Paris, R. Dion, 1959, page 652. SYNTAXE : Barriques d'eau; petite barrique cerclée de fer; le flanc des barriques, la bonde d'une barrique; les barriques sont en perce (PESQUIDOUX, Chez nous, 1921, page 70). Remarque : " La contenance d'une barrique, sorte de tonneau qui sert surtout au transport des liquides, varie suivant les régions. Celles de Bordeaux et du Midi sont de 225 litres environ; celle de Cognac, de 205 litres; celle de Mâcon, de 213 litres; celle de Nantes, de 210 litres " (NOUVEAU LAROUSSE GASTRONOMIQUE (PROSPER MONTAGNÉ) 1967). — MARINE. Barrique à feu. " Futaille remplie de matières combustibles que l'on destinait autrefois à incendier les vaisseaux ennemis " (Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845). Voir aussi baril à feu. — Par analogie. PÊCHE. " Sorte de filet pour la pêche " (Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842), [Sorte de filet] " pour la pêche des lamproies " (Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Dictionnaire de la langue française (Émile Littré), Nouveau Larousse illustré). B.— Par métaphore et familier. 1. [En parlant de l'aspect extérieur d'une personne] Être en forme de barrique, être gros comme une barrique. " Être très corpulent " (Dictionnaire de l'Académie Française). C'est une barrique; il ne peut non plus se remuer qu'une barrique (Dictionnaire de l'Académie française. 1798). Moderne. Tourner à la barrique : Ø 4. Je lui ai dit ce soir [à Vanderpyl] : « Méfiez-vous. Vous tournez à la barrique. C'est très mauvais pour la santé. » PAUL LÉAUTAUD, Journal littéraire, tome 4, 1922-24, page 397. Ø 5.... le cadet était bossu d'une manière complexe et, si j'ose dire, selon tous les méridiens. Son torse, monstrueux, en forme de barrique, semblait posé de guingois sur les jambes, et la tête elle-même s'implantait de guingois sur le torse. GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Le Notaire du Havre, 1933, page 98. 2. [En parlant d'une personne qui a trop mangé ou trop bu] Être plein comme une barrique : Ø 6. De temps en temps, un convive plein comme une barrique, sortait jusqu'aux arbres prochains, se soulageait, puis rentrait avec une faim nouvelle aux dents. GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, Farce normande, 1882, page 65. 3. Argot et familier. a) Le ventre : Ø 7.... ceux des truands qui avaient la barrique proéminente la rentraient en retenant leur respiration, de peur qu'elle ne dépassât la ligne. THÉOPHILE GAUTIER, Le Capitaine Fracasse, 1863, page 320. b) Argot des francs-maçons " Bouteille; argot des francs-maçons " (Dictionnaire de la langue verte (HECTOR FRANCE) 1907). Remarque : Sens noté dans Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse) qui précise : " nom que les francs-maçons donnent à une bouteille ou à une carafe, lorsqu'ils sont à table ". c) " Nom donné familièrement aux navires ronds " (Nouveau Larousse illustré).

« ? MARINE.

Barrique ? feu.

" Futaille remplie de mati?res combustibles que l'on destinait autrefois ? incendier les vaisseaux ennemis " (Dictionnaire universel de la langue fran?aise (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845). Voir aussi baril ? feu.

? Par analogie.

P?CHE.

" Sorte de filet pour la p?che " (Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise, Compl?ments 1842), [Sorte de filet] " pour la p?che des lamproies " (Dictionnaire universel de la langue fran?aise (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe.

si?cle (Pierre Larousse), Dictionnaire de la langue fran?aise (?mile Littr?), Nouveau Larousse illustr?).

B.? Par m?taphore et familier.

1.

[En parlant de l'aspect ext?rieur d'une personne] ?tre en forme de barrique, ?tre gros comme une barrique.

" ?tre tr?s corpulent " (Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise).

C'est une barrique; il ne peut non plus se remuer qu'une barrique (Dictionnaire de l'Acad?mie fran?aise.

1798).

Moderne.

Tourner ? la barrique?: ? 4.

Je lui ai dit ce soir [? Vanderpyl]?: ? M?fiez-vous.

Vous tournez ? la barrique.

C'est tr?s mauvais pour la sant?.

? PAUL L?AUTAUD, Journal litt?raire, tome 4, 1922-24, page 397.

? 5....

le cadet ?tait bossu d'une mani?re complexe et, si j'ose dire, selon tous les m?ridiens.

Son torse, monstrueux, en forme de barrique, semblait pos? de guingois sur les jambes, et la t?te elle-m?me s'implantait de guingois sur le torse. GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Le Notaire du Havre, 1933, page 98.

2.

[En parlant d'une personne qui a trop mang? ou trop bu] ?tre plein comme une barrique?: ? 6.

De temps en temps, un convive plein comme une barrique, sortait jusqu'aux arbres prochains, se soulageait, puis rentrait avec une faim nouvelle aux dents. GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, Farce normande, 1882, page 65.

3.

Argot et familier.

a) Le ventre?: ? 7....

ceux des truands qui avaient la barrique pro?minente la rentraient en retenant leur respiration, de peur qu'elle ne d?pass?t la ligne.. »

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