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Définition et usage du mot: BÂTI1, -IE, participe passé, adjectif et substantif masculin.

Publié le 02/11/2015

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Définition et usage du mot: BÂTI1, -IE, participe passé, adjectif et substantif masculin. COUTURE. I.— Participe passé de bâtir1* II.— Adjectif. [En parlant d'un vêtement] Simplement assemblé, faufilé avant d'être cousu : Ø 1. Tout ce qui est fabriqué pour le soldat est commun, laid, et de mauvaise qualité, depuis leurs souliers (...) leurs vêtements mal taillés, mal bâtis, mal cousus, mal teints, en drap cassant et transparent, — du papier buvard — qu'un jour de soleil fait passer, qu'une heure de pluie transperce,... HENRI BARBUSSE, Le Feu, 1916, page 196. III.— Emploi comme substantif masculin (Partie d'un) vêtement assemblé(e), faufilé(e), mais non encore cousu(e); fil ayant servi à bâtir un vêtement : Ø 2. De son bras droit, long étendu, on ne voyait que l'extrémité des doigts hors du bâti grossier de la manche;... GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Messieurs-les-Ronds-de-cuir, 1893, 5e. tableau, 3, page 186. Ø 3. Il faut bâtir cette couture au moyen de deux bâtis :... ALPHONSE GENDRON, Le Métier de tailleur (culottières); manuel de l'apprentie culottière, 1927, page 46. Forme dérivée du verbe "bâtir" bâtir BÂTIR1, verbe transitif. COUTURE. Assembler (les pièces d'un vêtement) en (les) faufilant Cette robe n'est pas cousue, elle n'est que bâtie (Dictionnaire de l'Académie française. 1835-1932) : Ø 1. Je la vois passer devant ma fenêtre, les pieds enfouis dans des souliers d'homme, habillée d'une veste noire dont les coutures ne sont que bâties avec du fil blanc, comme pour un essayage,... ELSA TRIOLET, Le Premier accroc coûte deux cents francs, 1945, page 278. — emploi absolu. Assembler au moyen d'un faufil les pièces d'un vêtement : Ø 2. Parfois, elle faisait, à la cantonade, quelque confidence pensive touchant son travail. Elle disait : « Je vais bâtir. » Je savais bien qu'elle allait prendre une aiguillée de fil et coudre à grands points. J'avais toutefois le temps d'imaginer qu'elle pouvait, par magie, faire surgir de la table des murailles, des palais, des tours. GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Le Notaire du Havre, 1933, page 63.

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