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Définition et usage du mot: BELLE-MÈRE, substantif féminin.

Publié le 03/11/2015

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Définition et usage du mot: BELLE-MÈRE, substantif féminin. Mère par alliance. A.— [Relativement à un des époux] La mère de l'autre : Ø 1. Maître Jean m'a dit plus tard que ma mère ne m'aimait pas, parce que je ressemblais à sa belle-mère, Ursule Bastien, qu'elle avait toujours détestée de son vivant, et que les brus et les belles-mères se détestent toujours... ÉMILE ERCKMANN ET ALEXANDRE CHATRIAN, DITS ERCKMANN-CHATRIAN, Histoire d'un paysan, tome 1, 1870, page 500. Ø 2. Marthe lui ayant conté ses chagrins, elle parla au prêtre en belle-mère voulant le bonheur de ses enfants, passant le temps à mettre la paix dans leur ménage. ÉMILE ZOLA, La Conquête de Plassans, 1874, page 1170. Ø 3. Les hommes devraient donc chasser tous ces mauvais bergers, ces fauteurs de guerre intestine : les sophistes (...), les belles-mères qui attisent instinctivement la désunion conjugale. VLADIMIR JANKÉLÉVITCH, Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien, 1957, page 184. SYNTAXE : Égoïste, insupportable belle-mère; future belle-mère; la domination, la jalousie, les criailleries d'une belle-mère; parlementer, se brouiller, se disputer avec sa belle-mère; rendre hommage à sa belle-mère. B.— [Relativement à un fils ou à une fille] La femme avec laquelle son père s'est remarié. Synonyme : péjoratif marâtre : Ø 4. Elle [l'impératrice d'Autriche] eût volontiers pris des tons de belle-mère avec Marie-Louise, qui n'était pas disposée à la souffrir, leur âge étant à peu près le même. EMMANUEL DIEUDONNÉ, COMTE DE LAS CASES, Le Mémorial de Sainte-Hélène, tome 1, 1823, page 414. Ø 5. J'ai aussi une belle-mère, pas une vraie, une que mon père a épousée à la mairie du vingt-et-unième... RAYMOND QUENEAU, Pierrot mon ami, 1942, page 25.

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J'ai aussi une belle-m?re, pas une vraie, une que mon p?re a ?pous?e ? la mairie du vingt-et-uni?me... RAYMOND QUENEAU, Pierrot mon ami, 1942, page 25.. »

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