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Définition et usage du mot: BLOUSE2, substantif féminin.

Publié le 04/11/2015

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Définition et usage du mot: BLOUSE2, substantif féminin. A.— COSTUME. 1. Vêtement de grosse toile en forme de chemise porté autrefois dans leur travail quotidien par les gens de la campagne, les ouvriers, les marchands, etc. Homme en blouse (RODOLPHE TOEPFFER, Nouvelles genevoises, 1839, page 280 ); Les hommes en blouse sont des ouvriers (ÉMILE ZOLA, La Fortune des Rougon, 1871, page 29 ). Porte-blouse (VICTOR HUGO, Les Misérables, tome 2, 1862, page 421) : Ø 1.... la bêche, l'ignoble bêche, disent nos députés, déshonore le sol, bonne tout au plus à nourrir une famille, et quelle famille! En blouse, en guêtres, en sabots. PAUL-LOUIS COURIER, Pamphlets politiques, Simple discours à l'occasion d'une souscription pour l'acquisition de Chambord, 1821, page 87. Ø 2. Et ça fait le dégoûté encore, parce qu'on porte une blouse! Le jeune homme s'était retourné, toisant le zingueur, qui continuait : — Apprends un peu, bougre de greluchon, que la blouse est le plus beau vêtement, oui! Le vêtement du travail! ÉMILE ZOLA, L'Assommoir, 1877, page 739. Ø 3. Le vieux Dominique l'accompagnait, ayant passé pour la circonstance sa blouse de cérémonie, une blouse de toile bleue, ornée de broderies blanches aux poignets et sur les épaules. ÉMILE MOSELLY, Terres lorraines, 1907, page 165. 2. Vêtement de toile ou de tissu plus léger, taillé comme une blouse, et qui sert, dans certains métiers, à protéger les autres vêtements. Blouse d'écolier, de peintre, de chirurgien : Ø 4. Je ne vis d'abord de lui, dans la nuit tombante, que son chapeau de feutre paysan coiffé en arrière et sa blouse noire sanglée d'une ceinture comme en portent les écoliers. HENRI, ALBAN FOURNIER, DIT ALAIN-FOURNIER, Le Grand Meaulnes, 1913, page 9. Ø 5. À l'intérieur, et dès la porte, sont pendues des blouses qui ne quittent pas la chambre du malade et que les médecins revêtent quand ils viennent faire leur visite. GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Les Maîtres, 1937, page 185. B.— Par métonymie. Personne revêtue d'une blouse; paysan, ouvrier. Au figuré. La blouse, les blouses. Les ouvriers, le peuple (supra exemple 2). Le monde des blouses (HENRI MURGER, Scènes de la vie de jeunesse, 1851, page 47 ). La blouse et la redingote s'asseyaient à la même table (JULES VALLÈS, L'Enfant, 1879, page 360 ). — Les blouses blanches. Les médecins. La solidarité des blouses blanches (HERVÉ BAZIN, La Tête contre les murs, 1949, page 190 ). C.— Par extension. Sorte de corsage féminin à manches. Synonyme : chemisier. Blouse de lamé (JEAN ANOUILH, La Sauvage, 1938, III, page 229 ). Blouse de soie (GEORGES BERNANOS, La joie, 1929, page 598 ). Blouse en vichy (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Maison de Claudine, 1922, page 104) : Ø 6. Debout devant sa commode, Berthe examinait ses blouses une à une, et jetait sur le lit celles qui paraissaient défraîchies. Elle retrouva le corsage de linon qu'elle portait la semaine dernière. JACQUES CHARDONNE, L'Épithalame, 1921, page 103. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 949. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 274, b) 2 635; XXe. siècle : a) 1 943, b) 1 220. Forme dérivée du verbe "blouser" blouser BLOUSER1, verbe transitif. A.— JEUX (billard). Blouser une bille, " La faire entrer dans une des blouses. " (Dictionnaire de l'Académie Française). Blouser son adversaire. " Mettre la bille de son adversaire dans une des blouses " (Dictionnaire de l'Académie Française). B.— Au figuré, familier. [Le complément désigne une personne] Induire en erreur; tromper. Maxime les a blousés tous les deux (HONORÉ DE BALZAC, Les Comédiens sans le savoir, 1846, page 357) : Ø 1. Quelle façon de blouser l'ennemi, que lui laisser en otage quelque chose qui n'est pour vous d'aucun prix! HENRI DE MONTHERLANT, Demain il fera jour, 1949, page 707. — Emploi pronominal. Se blouser.. Faire erreur, se tromper : Ø 2. Mon infaillible père s'est donc blousé en plein! Ah! ah! ah! devait-il rager! [lettre à ses parents] . JOSEPH DESAYMARD, Chabrier d'après ses lettres, 1934, page 62. Remarque : Se belouser. Même sens (confer M. Pomier, Locutions vicieuses de la Haute-Loire, 1835, page 165). C.— MUSIQUE. Blouser des timbales. Jouer des timbales Le jeu des timbales s'exprimait autrefois par les termes blouser et blousement, rouler et roulement (DICTIONNAIRE GÉNÉRAL DE L'ART MUSICAL (PAUL ROUGNON) 1935, page 265 ). — emploi absolu. Jouer des timbales (Confer Charles-Marie Widor, Technique de l'orchestre moderne, 1904, page 128).

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Mon infaillible père s'est donc blousé en plein! Ah! ah! ah! devait-il rager! [lettre à ses parents] . JOSEPH DESAYMARD, Chabrier d'après ses lettres, 1934, page 62. Remarque : Se belouser.

Même sens (confer M.

Pomier, Locutions vicieuses de laHaute-Loire, 1835, page 165).C.— MUSIQUE.

Blouser des timbales.

Jouer des timbales Le jeu des timbaless'exprimait autrefois par les termes blouser et blousement, rouler et roulement(DICTIONNAIRE GÉNÉRAL DE L'ART MUSICAL (PAUL ROUGNON) 1935, page 265 ).— emploi absolu.

Jouer des timbales (Confer Charles-Marie Widor, Technique del'orchestre moderne, 1904, page 128). Pge p. »

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