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Définition et usage: FAUCHÉE, substantif féminin.

Publié le 13/02/2016

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A.— Rare. Action de faucher. Depuis le milieu de juin jusqu'à la fin d'août, il ne tomba pas une goutte d'eau, de sorte que (...) toutes les récoltes manquèrent. L'herbe ne valait pas la fauchée (ÉMILE ERCKMANN ET ALEXANDRE CHATRIAN, DITS ERCKMANN-CHATRIAN, Histoire d'un paysan, tome 1, 1870, page 111). — Par métaphore. La grande fauchée de Madagascar, où l'administration de la guerre est responsable de la mort de six mille soldats français (GEORGES CLEMENCEAU, Vers la réparation, 1899, page 294 ). B.— Par métonymie. Quantité d'herbe qu'un faucheur peut couper en un jour, ou sans affiler sa faux. Il ne possédait pas de terres la largeur de la main et (...) il aurait été bien incapable de couper seulement une fauchée de fourrage sur ses domaines (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, L'île des pingouins, 1908, page 265 ). • Une fauchée de pré. Surface pouvant être fauchée en une journée. On emploie, pour féconder un jour de terres labourables, quatre voitures de fumier, ou quatre voitures de terreau pour une fauchée de pré (Du monopole et de l'impôt du sel, Metz, 1833 1833, page 36 ). Ils y pouvaient mettre des têtes de bétail en nombre proportionnel à celui des fauchées de pré qu'ils possédaient en propre (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Vie de Jeanne d'Arc, tome 1, 1908, page 10 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 6

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