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Définition / Usage: APOCALYPSE, substantif féminin.

Publié le 26/10/2015

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Définition / Usage: APOCALYPSE, substantif féminin. A.— HISTOIRE. 1. Écrit du judaïsme ou du christianisme ancien, et contenant, généralement sous forme de visions, des révélations notamment sur la fin des temps. 2. Spécialement. L'Apocalypse de saint Jean. Dernier livre canonique du Nouveau Testament, contenant les révélations faites à son auteur (selon la tradition, saint Jean l'Évangéliste, exilé dans l'île de Patmos) : Ø 1. Aussi, n'est-ce pas seulement dans l'oeuvre de la cosmogonie que ce nombre [sept] apparaît; il joue un rôle considérable dans tout le reste des opérations divines, telle que l'Écriture nous les a manifestées. Nous le voyons reluire dans les sept semaines d'année du jubilé hébraïque, dans les sept dons du Saint-Esprit, dans les sept sacremens de l'Église, dans les sept sceaux de l'Apocalypse, et dans une multitude d'occasions qu'il serait trop long d'énumérer. PÈRE HENRI-DOMINIQUE LACORDAIRE, Conférence de Notre-Dame, 1848, page 237. 3. Locutions. — Littéraire. Les bêtes de l'Apocalypse. [Par référence aux animaux et en particulier aux chevaux fantastiques et terrifiants (confer apocalyptique)] Symbole des occupations épouvantables : Ø 2. Je suis accablé, j'écris mon discours; je le lis demain; puis le 1er. avril. J'attends Marianne ce soir; j'emménage, je meuble, j'organise, ce qui est une des sept bêtes de l'Apocalypse. ALPHONSE DE LAMARTINE, Correspondance générale. 1830, page 17. Remarque : Lamartine confond ici l'unique bête à sept têtes et les quatre chevaux de l'Apocalypse. Confer apocalyptique. — Vieux. Cheval de l'Apocalypse. [Par référence à la peinture romantique] Cheval efflanqué. — Vieilli. Style d'apocalypse. [Par référence au style symbolique des apocalypses] Style obscur. Synonyme : style apocalyptique. Remarque : Selon Dictionnaire de l'Académie Française 1835 " quelques-uns le font masculin ". B.— [Dans la construction substantif + d'apocalypse] Catastrophe comparable à la fin du monde, telle qu'elle est décrite dans l'Apocalypse. Vision d'apocalypse : Ø 3. De là-haut, se diffusait une clarté trouble, la clarté livide du ciel des Flandres en février. Et la rumeur éternelle de la lointaine canonnade s'harmonisait avec ce cadre d'apocalypse, ce ciel épique à faire rêver et s'exalter un Ruysdaël,... MAXENCE VAN DER MEERSCH, Invasion 14, 1935, page 338. Ø 4. Je me souviens du mot d'un combattant juif, mort à l'ennemi, que citait Barrès durant la Grande Guerre : « Qu'elle est douce, ô mon Dieu, la venue au monde du jour bien-aimé... » Ce que ressentait dans la tranchée, devant un paysage d'Apocalypse, ce jeune Français déjà condamné, faut-il rougir de l'éprouver nous aussi, en dépit de toute angoisse, devant ces collines de la Guyenne qui ont eu le temps d'oublier, depuis les guerres de Religion, que les hommes s'entre-tuent? FRANÇOIS MAURIAC, Journal 3, 1940, page 280. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 262. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 403, b) 277; XXe. siècle : a) 212, b) 493.

« ? Vieilli.

Style d'apocalypse.

[Par r?f?rence au style symbolique des apocalypses] Style obscur.

Synonyme?: style apocalyptique.

Remarque?: Selon Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise 1835 " quelques-uns le font masculin ".

B.? [Dans la construction substantif + d'apocalypse] Catastrophe comparable ? la fin du monde, telle qu'elle est d?crite dans l'Apocalypse.

Vision d'apocalypse?: ? 3.

De l?-haut, se diffusait une clart? trouble, la clart? livide du ciel des Flandres en f?vrier.

Et la rumeur ?ternelle de la lointaine canonnade s'harmonisait avec ce cadre d'apocalypse, ce ciel ?pique ? faire r?ver et s'exalter un Ruysda?l,... MAXENCE VAN DER MEERSCH, Invasion 14, 1935, page 338.

? 4.

Je me souviens du mot d'un combattant juif, mort ? l'ennemi, que citait Barr?s durant la Grande Guerre?: ? Qu'elle est douce, ? mon Dieu, la venue au monde du jour bien-aim?...

? Ce que ressentait dans la tranch?e, devant un paysage d'Apocalypse, ce jeune Fran?ais d?j? condamn?, faut-il rougir de l'?prouver nous aussi, en d?pit de toute angoisse, devant ces collines de la Guyenne qui ont eu le temps d'oublier, depuis les guerres de Religion, que les hommes s'entre-tuent? FRAN?OIS MAURIAC, Journal 3, 1940, page 280.

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 262.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 403, b) 277; XXe.

si?cle?: a) 212, b) 493.. »

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