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Dictionnaire en ligne: DÉBRINGUÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 11/12/2015

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Dictionnaire en ligne: DÉBRINGUÉ, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de débringuer* II.— Adjectif. [En parlant d'une personne] Qui a une démarche déhanchée. [En parlant de son comportement] Qui est en désordre, débraillé, propre à un voyou. [Il] s'inclina comme s'il ouvrait une voiture, et sifflotant, partit avec cette allure débringuée qui le rendait irrésistible auprès des femmes (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Les Soeurs Vatard, 1879, page 203 ). Fréquence absolue littéraire : 1. Forme dérivée du verbe "débringuer" débringuer DÉBRINGUER, verbe transitif. Argotique ou populaire. A.— Emploi transitif. Briser, déchirer, démantibuler. Débringuer une voiture, une armoire, un vieux meuble (ANDRÉ MICHEL, 1807 dans SAIN. Lang. par. 1920, page 15 ). — Au figuré : Ø 1. On citait des faits [de méchanceté du souffleur] (...) des scènes en train de filer vers l'applaudissement et qu'il débringuait par un regard soudainement anxieux comme si l'on venait de faire un loup formidable. JEAN RICHEPIN, La Miseloque, choses et gens de théâtre, 1893, page 112. Remarque : Confer aussi IDEM, Flamboche, 1895, page 72. B.— Emploi pronominal réfléchi. Dégager son corps (de l'ensemble des pièces d'armes qui l'enveloppe) : Ø 2. Alors? Mon Dieu! je n'avais plus qu'à tirer les rideaux, à fermer les targettes, et à me débringuer de mon armure qui commençait à m'oppresser. MARCEL AYMÉ, Le Nain, 1934, page 214. Remarque : Absent, tant au sens A qu'au sens B, des dictionnaires généraux du XIXe. et du XXe. siècle.

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