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Dictionnaire en ligne: DILUÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 16/01/2016

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Dictionnaire en ligne: DILUÉ, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de diluer* II.— Adjectif. A.— [Correspond à diluer A] 1. [En parlant d'un liquide ou d'une substance] Mélangé avec un liquide qui en réduit la concentration ou en atténue le principe actif. Acide nitrique dilué; dilué au dixième. Les solutions diluées de digitaline avaient sur la croissance des cultures une action inhibitrice plus marquée que les solutions concentrées (JULES VERNE, La Vie cellulaire hors de l'organisme, 1937, page 158 ). 2. Par extension. [En parlant d'un produit] Mélangé en très faible quantité à un autre produit ou à un corps. Les poisons répandus dans l'air, dilués à l'extrême, inoffensifs (GEORGES BERNANOS, Monsieur Ouine, 1943, page 1556 ). L'uranium 235 dilué au sein même de l'uranium naturel (BERTRAND GOLDSCHMIDT, L'Aventure atomique, ses aspects politiques et techniques, 1962, page 26 ). 3. Par analogie. a) [En parlant d'une sensation auditive, olfactive, visuelle, etc.] Devenu peu perceptible. Teinte diluée. Synonyme : atténué. — Dilué dans. Disparu, fondu dans. Une résonance imperceptible, diluée dans l'air bleu (ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, Les Amies, 1910, page 1104 ). Une senteur d'oasis diluée dans l'air calciné du désert (JULIEN GRACQ, Le Rivage des Syrtes, 1951, page 233 ). b) [En parlant d'une forme, d'un élément du paysage] Qui s'estompe, qui ne ressort pas nettement. Les yeux brillants, le teint mat et clair, les traits dilués (GABRIELLE ROY, Bonheur d'occasion, 1945, page 98 ). — Dilué dans. Mélangé, fondu dans. La campagne alentour n'est plus que de la ville diluée dans la nature (LOUIS FARIGOULE, DIT JULES ROMAINS, La Vie unanime, 1908, page 113 ). B.— Au figuré. [Correspond à diluer B] Qui est très atténué, dont la vigueur est mêlée d'éléments étrangers. La vérité à l'état pur est un poison mortel pour certains esprits; et Mary ne la supportait que très diluée (ÉMILE HERZOG, DIT ANDRÉ MAUROIS, Ariel ou la vie de Shelley, 1923, page 282 ). La pensée de nombre d'auteurs gagnerait à être moins diluée (ANDRÉ GIDE, Journal, 1931, page 1018 ).

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