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ÉMOTION

Publié le 19/08/2013

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Trouble intense de l'affectivité. Il peut être agréable dans la joie, la surprise, la sympathie, ou désagréable dans la peur, la honte, la colère, par exemple. Ses manifestations physiques sont nombreuses : arrêt ou accélération de la respiration et des battements du coeur, contraction des petits vaisseaux périphériques, ce qui fait pâlir, ou leur dilatation, ce qui fait rougir, contractions viscérales variées, changements de l'état électrique de la peau et des sécrétions glandulaires, mimiques variées.

L'émotion-choc est une réaction brève, globale de l'organisme à un événement inattendu qui touche la personnalité et devant lequel les mécanismes de l'adaptation sont insuffisants. Elle se manifeste à la conscience par des réactions psychophysiologiques intenses, comme le rire, les sanglots, la rage. Elle s'accompagne de désordres neuro-végétatifs : gorge serrée, coeur qui saute, transpiration, paralysie des membres, évanouissement, mimiques et postures impressionnantes.

L'émotion-sentiment : quand l'émotion se prolonge, elle se différencie et perd le caractère anarchique de l'émotion-choc. Le mot émotion est alors souvent synonyme d'affectivité. Ce sentiment peut s'étendre à des domaines plus abstraits, tels que l'art, la littérature, etc.

Bien qu'elle soit une réaction primitive, l'émotion a un sens. Elle a pour effet de libérer le sujet de ses tensions : les pleurs soulagent, on « passe « sa colère. Elle représente un effort pour rétablir un équilibre, en faisant appel à des ressources profondes, plus ou moins mystérieuses, dont la nature nous échappe encore. Pour Sartre, elle correspond à une « vision magique du monde « : ne pouvant changer le monde, on essaie de le voir autrement qu'il n'est.

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