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Analysez l’émotion de l'admiration et celle du mépris, PLAN.

Publié le 30/01/2016

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Introduction. — Il y a en l’homme une très grande diversité d'émotions ; les unes plus immédiatement liées aux modifications du corps, les autres plus évidemment influencées par l’intelligence. Parmi ces dernières se placent deux émotions qui, à plusieurs points de vue, s'opposent, celle de l’admiration et celle du mépris.

1re partie. — L’admiration, au sens actuel de ce mot, qu’il faut distinguer du sens cartésien (surprise, du latin mirari), est l'élonnement agréable que l’on éprouve devant les qualités supérieures de certains êtres ou même de certaines choses.

« LA DISSE RTATION PIIILOS OPJIIQUE �.>"" exee ptionncllement, sc nuancer de quelque tristesse dans les natures jalouses).

H.

- Un élément intellectncl, l'idée des qualités su pé rie u res (réell�s ou imaginaires) que présentent a ) certains hommes (force, beauté, intelligence, vertu) 1 ; b) certaines œuvres humaines (découvertes scientifiques, c-réations artistiques) ; c) certaines choses (un beau paysage) 2• C.

- Des modijications physiologiques a) les mndi fications habituelles accompagnant tout plaisir ; b\ surtout certains gestes symboliques (on se fait petit, on reg-arde de bas en haut) 3 ; ,·) parfois un mouvement (que souvent l'on répl'ime) de ropprochcmcnt, par suite de la sympathie éprouvPe.

2e partie.

-Cette analyse peut se prolonger par ..

1.

- un effort pour clct�ser l' admiration parmi les émotions­ sc•lti ments (ellE' peut être, exceptionnellement, émo tio n- ch oc) 4; n.

- quelques remarques de psychologie comparée, mon­ tnnt comment l'admiration h·olu€ avec le développement in tellectuel et moral (le primitif admirant plutôt la force, un être cultivé appréciant davantage les supériorités intellec­ tuelles et sentimentales) ; C.

-u n P-ffort pour e:x pliquer l'admiration a) non point par les seules idées (théorie intellectualiste) ; b) ni par les seules modifications du corps (théorie physio­ logique) ; c) mais par les tendan ces (altruisme et amour d'un idé al).

se partie .-Le mépris est la surprise désagréable que l'on 1.

Sur l'admiration provoquée par la vertu, le respect, voir Ph.

S.

tl ,\1., pp.

234-235.

2.

Es., pp.

167-168.

a.

Ps.

!II, p.

121.

4.

Ps.

M., pp.

116-117 , surtout p.

117 note 1.. »

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