ÉTONNER, v.
Publié le 09/07/2014
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ÉTONNER, v. tr. ? < Causer un ébranlement. Le coup lui a étonné la tête. > ? Se dit du sabot d'un cheval qui se heurte violemment à quelque obstacle. Ce cheval s'est étonné le pied. ? Étonner un diamant, y faire une fêlure. ? Fig. Causer un ébranlement moral. « Trop de vérité nous étonne », Pascal . ? Causer, en qualité d'extraordinaire, de singulier, d'inattendu, une certaine sensation. Les exploits de ce héros étonnent l'univers. ? Absol. « Ces oeuvres marquaient le pouvoir de bien faire plutôt que la volonté d'étonner », J.-J. Rousseau . ? S'étonner, v. pr. ? Se dit d'une voûte, lorsque, étant surchargée, elle paraît s'affaiblir par le poids. ? Ressentir un ébranlement moral, hésiter, s'effrayer. ? Trouver étrange, singulier. Je m'étonne de vos manières. ? On dit : Ne pas s'étonner si ; Ne pas s'étonner de ce que ; S'étonner que, avec le verbe suivant au subjonctif ; S'étonner de, avec le verbe à l'infinitif. ? Impers. Étonner peut revêtir une construction impersonnelle dans laquelle le verbe étonner sera suivi de la conjonction que qui, elle-même, impliquera l'usage du subjonctif pour le verbe lui succédant. Il m'étonne qu'il ne soit pas présent.
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- Charles James Fox 1749-1806 Charles James Fox n'a exercé des fonctions ministérielles que pendant trois brèves périodes -- en 1782, 1783 et 1806 -- dont la durée totale n'atteignit pas vingt mois et l'on pourrait s'étonner de le voir rangé parmi les grands hommes d'État.
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