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Gothique (définition)

Publié le 31/03/2011

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(sur Goths, nom d'un peuple barbare; Appliqué, comme adj., d'abord, au XVe s., à l'écriture anguleuse droite qui succéda à l'écriture romane et allait être remplacée par l'italique, est devenu un syn. de « médiéval «. 1 Jusqu'à la fin du XVIIIe s., avec la connotation péj. de barbare, hors de mode, suranné. Boileau : « idylles gothiques; entraves gothiques «. 2 Du temps du romantisme, avec une connotation favorable due à l'attrait du M. A. 3 Appliqué spéc. depuis le XVIIe s. à l'architecture, la sculpture, la peinture, qualifie : a) jusque vers 1825 et même après, toutes les formes de ces beaux-arts, entre l'Antiquité et la Renaissance, qu'on jugeait d'abord indignes d'être classées dans les styles traditionnels et que revalorisa le romantisme : cf. Stendhal, Lamiel III, vers 1839 : « une tour gothique [...] cette tour [...] fut une noble contemporaine de Guillaume le Conquérant y) [or ce prince vivait au xie s.]; b) depuis 1825 environ, le style médiéval compris entre l'art roman et la Renaissance, c'est-à-dire entre le milieu du XIIe s. et le XVIe s., et caractérisé, en architecture, par la croisée d'ogives. N. en ce sens : le gothique flamboyant.

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