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LOGIQUE

Publié le 22/02/2012

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n. f 1° Au sens philosophique : science du raisonnement et de sa validité. Traditionnellement, la philosophie comportait une partie appelée « Logique », qui tentait d'analyser et de classer les divers modes de raisonnement (le syllogisme par exemple). On appelle aujourd'hui logique formelle l'étude générale des concepts, des raisonnements, des processus cognitifs qui permettent d'établir des connaissances, de développer des propositions avec rigueur, indépendamment même des contenus sur lesquels portent ces opé-rations intellectuelles. Voir Déduction, Épistémologie, Induction, Syllogisme. 2° Au sens général : manière de raisonner cohérente, rigoureuse, juste. Suite ordonnée et pertinente de pensées, de propos, ou même de comportements. Sa façon de voir ne manque pas de logique. La logique de son discours est saisissante. Une suite d 'actes incohérents, dépourvus de toute logique. Par exten-sion, on pourra parler de logique à propos d'un type de cohérence qui n'est pas évidente, qui échappe à des critères rationnels. La logique des passions. Les peuples primitifs, dans le cadre de la pensée magique, ont leur forme de logique. 3° Au sens figuré (appliqué aux choses, aux événements) : suite apparemment « logique », cohérente, de faits qui ont des relations entre eux. La logique de la situation veut que, la logique économique veut que. Cet emploi du mot logique attribue aux choses ou aux phénomènes une sorte de visée rationnelle, ordonnée. La logique du vivant. Notons que, dans ce sens, le mot logique peut s'appliquer à des séries de phénomènes tout à fait déraisonnables. La logique du nazisme fut non seulement meur-trière, mais suicidaire.

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