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Vocabulaire: COMPENSÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 16/11/2015

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Vocabulaire: COMPENSÉ, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de compenser* II.— Adjectif. A.— AVIATION et MARINE. Compas compensé. Compas dont les variations dues à l'action des masses métalliques de l'avion ou du bateau sont corrigées (Confer A.-B. Duval, L. Hébrard, Traité pratique de navigation aérienne, 1928, page 46). B.— CORDONNERIE. Semelle à talon compensé, semelle compensée. Semelle à base plate, formant un seul bloc avec le talon haut. Des chaussures à semelle compensée (Nouvelles littéraire, Le Goût français, 27 décembre 1951). Le talon compensé garde ses ferventes (Le Monde. 20 mars 1952, page 11, colonne 1 ). C.— MARINE. Gouvernail compensé. Gouvernail dont l'axe de rotation est situé en un point intermédiaire entre l'avant et l'arrière du safran et non pas à son bord comme dans un gouvernail ordinaire (Confer A. Croneau, Construction pratique des navires de guerre, tome 2, 1892, page 362). D.— MÉDECINE. Affection, lésion compensée. Affection, lésion dont les effets pathologiques sont neutralisés par les réactions de l'organisme. Les affections cardiaques bien compensées (...) ne s'opposent pas à la lactation (DOCTEUR MAXIME MACAIGNE, Précis d'hygiène, 1911, page 164 ). Fréquence absolue littéraire : 182 Forme dérivée du verbe "compenser" compenser COMPENSER, verbe transitif. Faire équilibre à un fait ou un effet, généralement négatif ou défavorable, par un effet opposé. A.— [Le sujet désigne la chose qui constitue une compensation] Fréquent au passif. Compenser quelque chose ou être compensé par quelque chose. Ce fermier a eu de bonnes et de mauvaises années, les unes compensent les autres. Le gain de cette année compense la perte de la précédente (Dictionnaire de l'Académie française. 1835-1932). Le désavantage d'être au-dessous des princes est richement compensé par l'avantage d'en être loin (NICOLAS-SÉBASTIEN ROCH, DIT DE CHAMFORT, Caractères et anecdotes, 1794, page 148 ). La pauvre grand'mère ne croit pas à Dieu, ni que rien, au delà de la mort, compensera sa triste vie (ANDRÉ GIDE, Journal, 1926, page 821 ). Il en faudra, des semaines de pluie, pour compenser cette journée claire (GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Le Désert de Bièvres, 1937, page 134) : Ø 1. Les gémissements des personnes aisées sont-ils autre chose qu'un gaspillage du temps social compensé par le travail des classes laborieuses qui, moins favorisées de dame fortune, renforcent les leurs? PHILIPPE AUGUSTE MATHIAS DE VILLIERS DE L'ISLE-ADAM, Contes cruels, 1883, page 241. — emploi absolu. En avril, Jersey est un paradis. L'hiver y est triste et noir, mais l'été compense (VICTOR HUGO, Correspondance, 1853, page 139 ). Et puis j'ai la satisfaction d'être dans un milieu d'artistes, ça compense (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, L'Envers du music-hall, 1913, page 150 ). — Emploi pronominal. Les biens et les maux se compensent (Dictionnaire de l'Académie Française). Cette ardeur pour les hardies délices de l'existence militaire se compensait par de dures rancoeurs (PAUL BOURGET, Essais de psychologie contemporaine, 1883, page 217 ). Mouvements de gyration se compensant réciproquement (HENRI POINCARÉ, Leçons sur les hypothèses cosmogoniques, 1911, page 69) : Ø 2. Ah! La vie n'est pas faite pour rire! C'est une chose bien triste (...) surtout quand la pensée de Dieu n'y est pas; mais avec la pensée de Dieu, tout se compense, tout se rétablit. Les maux sont pris en patience, les chagrins s'adoucissent. CHARLES-JULIEN LIOULT DE CHÊNEDOLLÉ, Journal, 1832, page 141. B.— [Le sujet désigne une personne] Compenser quelque chose (par quelque chose). Compenser un préjudice; compenser un inconvénient par un avantage, un mal par un bien. Il a compensé ce que je lui devais avec ce qu'il me doit (Dictionnaire de l'Académie française. 1835-1932) : Ø 3. L'ignorance en matière de diététique est encore très étendue dans les pays les plus évolués, mais leurs habitants compensent les déséquilibres de ration par la quantité et la variété, ce que ne peuvent faire d'autres populations. Le Tiers monde (sous la direction de Geaorges Balandier) 1956, page 142. — emploi absolu. — Quand on a vécu comme moi, comment pourrait-on faire ce... chose... métier, si on ne... compensait pas quelquefois? (ANDRÉ MALRAUX, La Condition humaine, 1933, page 299 ). — En particulier. · DROIT. Compenser les dépens. Répartir les dépens entre les plaideurs. · MÉDECINE. Réagir de façon à rétablir un équilibre physiologique en contrebalançant ou neutralisant les effets pathologiques d'une maladie. Compenser une lésion cardiaque. · PSYCHANALYSE. Réagir à une infériorité réelle ou imaginaire par la recherche de satisfactions dans un comportement secondaire. L'autoritaire souffre d'un sentiment permanent d'incomplétude qu'il a besoin de compenser sans cesse (EMMANUEL MOUNIER, Traité du caractère, 1946, page 511 ). Compenser une infériorité, n'est-ce pas après tout satisfaire un désir secret? (MARYSE CHOISY, Qu'est-ce que la psychanalyse? 1950, page 154 ). · TECHNOLOGIE. Contenir, en leur opposant des effets contraires, les variations de certains appareils ou mécanismes. Lorsque le gouvernail [d'un navire] est compensé, l'étambot arrière (...) devient superflu et est supprimé (A. CRONEAU, Construction pratique des navires de guerre, tome 1, 1892, page 292 ). Pour compenser un compas [à bord d'un aéronef] , on devra (...) ramener à une valeur minime (...) le champ horizontal permanent causé par des fers durs (A.-B. DUVAL, L. HÉBRARD, Traité pratique de navigation aérienne, 1928, page 42, 43 ). Remarque : On rencontre dans la documentation le participe présent adjectivé compensant, ante. Qui compense. Pourrait-on dire qu'il y a une compensation et que chaque individu représente les défauts et les qualités du type exagéré d'une manière compensante; je ne le crois pas (CLAUDE BERNARD, Principes de médecine expérimentale, 1878, page 144). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 444. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 657, b) 333; XXe. siècle : a) 494, b) 850. DÉRIVÉS : Compensable, adjectif. Qui peut être compensé. Dettes compensables dues par la même personne (Code civil des Français (ou Code Napoléon) 1804, page 233 ).

« A.? [Le sujet d?signe la chose qui constitue une compensation] Fr?quent au passif.

Compenser quelque chose ou ?tre compens? par quelque chose.

Ce fermier a eu de bonnes et de mauvaises ann?es, les unes compensent les autres.

Le gain de cette ann?e compense la perte de la pr?c?dente (Dictionnaire de l'Acad?mie fran?aise.

1835-1932).

Le d?savantage d'?tre au-dessous des princes est richement compens? par l'avantage d'en ?tre loin (NICOLAS-S?BASTIEN ROCH, DIT DE CHAMFORT, Caract?res et anecdotes, 1794, page 148 ).

La pauvre grand'm?re ne croit pas ? Dieu, ni que rien, au del? de la mort, compensera sa triste vie (ANDR? GIDE, Journal, 1926, page 821 ).

Il en faudra, des semaines de pluie, pour compenser cette journ?e claire (GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Le D?sert de Bi?vres, 1937, page 134) : ? 1.

Les g?missements des personnes ais?es sont-ils autre chose qu'un gaspillage du temps social compens? par le travail des classes laborieuses qui, moins favoris?es de dame fortune, renforcent les leurs? PHILIPPE AUGUSTE MATHIAS DE VILLIERS DE L'ISLE-ADAM, Contes cruels, 1883, page 241.

? emploi absolu.

En avril, Jersey est un paradis.

L'hiver y est triste et noir, mais l'?t? compense (VICTOR HUGO, Correspondance, 1853, page 139 ).

Et puis j'ai la satisfaction d'?tre dans un milieu d'artistes, ?a compense (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, L'Envers du music-hall, 1913, page 150 ).

? Emploi pronominal.

Les biens et les maux se compensent (Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise).

Cette ardeur pour les hardies d?lices de l'existence militaire se compensait par de dures rancoeurs (PAUL BOURGET, Essais de psychologie contemporaine, 1883, page 217 ).

Mouvements de gyration se compensant r?ciproquement (HENRI POINCAR?, Le?ons sur les hypoth?ses cosmogoniques, 1911, page 69) : ? 2.

Ah! La vie n'est pas faite pour rire! C'est une chose bien triste (...) surtout quand la pens?e de Dieu n'y est pas; mais avec la pens?e de Dieu, tout se compense, tout se r?tablit.

Les maux sont pris en patience, les chagrins s'adoucissent. CHARLES-JULIEN LIOULT DE CH?NEDOLL?, Journal, 1832, page 141.

B.? [Le sujet d?signe une personne] Compenser quelque chose (par quelque chose).

Compenser un pr?judice; compenser un inconv?nient par un avantage, un mal par un bien.

Il a compens? ce que je lui devais avec ce qu'il me doit (Dictionnaire de l'Acad?mie fran?aise.

1835-1932)?: ? 3.

L'ignorance en mati?re de di?t?tique est encore tr?s ?tendue dans les pays les plus ?volu?s, mais leurs. »

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